QUE FAIRE D’AUTRE, ALORS?
****Première règle:
En toute circonstance, à chaque instant et en tout lieu, CHACUN FAIT TOUJOURS DE SON MIEUX, chacun fait toujours ce dont il est capable à l’instant
considéré!
Il pourrait faire autrement à un autre instant, mais là dans ces circonstance-ci,
il a plafonné!...que cela nous irrite, nous contrarie , nous séduise ou nous plaise, c’est ainsi!
*****Deuxième règle:
Quand vous cherchez à changer l’autre, cela amène seulement de grandes souffrances.
*****Troisième règle
Une seule personne change et son environnement se transforme.
**********************************************************
Vouloir changer autrui est non seulement une erreur mais un acte contre-nature, improductif,et source d’innombrables conflits. La seule personne que nous devrions nous acharner à changer ou à faire changer c’est nous-mêmes.
*********************************************************
Les livres dits «saints» foisonnent d’exemples d’anecdotes et des paraboles en ce sens qui démontrent la profondeur de cette réalité si souvent ignorée, rejetée,décriée
ou galvaudée!
Lorsque Jésus de Nazareth dit sur la croix:
«Pardonnez-leur Père car ils ne savent pas ce qu’ils font!»
C’est bien de cela qu’il parlait: l’ignorance et le faible degré d’évolution de ses tortionnaires ne leur permettaient pas de faire autre chose que ce qu’ils lui
faisaient «de leur mieux, du mieux qu’ils pouvaient».
Tandis que la paille que nous voyons dans l’oeil de notre voisin ne nous dispense pas de nous évertuer à ôter la poutre qui obscurcit le nôtre...
«Ne juge point (ton prochain, proche ou lointain) car tu seras jugé à l’aune de ton jugement...»; nous rappelle que: nous chassons de notre vie tout ce que nous condamnons, même si nous n’en condamnons qu’un aspect ou un effet qui nous déplaît ou nous dérange.
Nous oublions en général que nos critiques incessantes sont autant de jugements que de condamnations qui évacuent de notre
vie, l’harmonie, la sérénité et la joie de vivre sur lesquels devrait glisser notre insatisfaction maladive et contreproductive.
Le saint homme ou la sainte femme tout comme le bandit ou la prostituée font chacun de leur mieux à leur niveau et dans leurs vécus...
Les gens qui agissent bien le font parce qu’ils peuvent et veulent le faire tandis que ceux qui agissent mal ne font que saisir
des occasions de plafonner dans l’incurie qui anime leur vie car pour eux s’en détourner c’est s’égarer et déchoir!
*** On nous affirme depuis si longtemps que nous n’utilisons pour vivre que 10°/° ,soit 1/10 des capacités énormes de notre cerveau et donc, par conséquent, l’état
de délabrement de la race humaine , du monde animal et de notre planète ne devrait plus nous étonner, nous surprendre ou nous décevoir!
Si on ajoute à cela que la vie de notre personne physique comme morale est soumise aux injonctions et aux diktats irrésistibles
de notre cerveau binaire tout puissant (sur nous) mais inintelligent, illogique et borné, irrésistible et impitoyable, on en arrive à se demander à quel moment le créateur a beugué puisqu’il nous a fait dit-on, à son image...à moins qu’il n’y ait pas de beugue!.....ce qui serait assez inquiétant! Mais chacun a son opinion personnelle là-dessus, ou pas!
- ***Depuis notre naissance tout le monde cherche à nous former (donc à nous changer, à nous transformer) en oubliant que nous suivons les exemples que nous observons et les modèles de comportements qui se manifestent dans notre environnement quotidien...A cela il faut ajouter que nous ne naissons pas comme une feuille blanche vierge ou un formulaire imprimé à remplir, mais nous naissons chargé de nos gênes, des imprégnations verbales, émotionnelles,mentales, psychiques et physoliogiques de notre génitrice... ce qui fait déjà un paquet de matrices actives en nous!
Tout rejeton de notre espèce se doit d’être formé aux us, coutumes et rites de son milieu de naissance pour ne pas y faire
figure de tâche et devenir un membre acceptable de la communauté qui en échange l’accepte tel qu’elle l’a formaté!
2***Les règles et les lois régissent notre comportement au sein de nos communautés pour leur bon fonctionnement, et chacun s’y soumet bon gré mal gré pour éviter les ennuis ou la mise au ban.
Pourtant les règles, les lois, les principes ne régissent pas nos ressentis spontanés, nos croyances profondes, nos désirs réels (hors pubs), nos inimitiés ou nos sympathies
spontanées.
Mais en modifiant notre «comportement naturel» (xénophobie, agressivité,violence, rébellion, égocentrisme) elles nous formatent pour un «vivre-ensemble» cohérent, constructif
et pacifique.
Ce formatage génère une multitudes de frustrations quotidiennes auxquelles nous finissons par nous habituer mais non sans quelques éclats de colère ravageuse de temps à autre...
Ces frustrations qui nous tombent dessus depuis notre plus tendre enfance finissent par nous rendre addictifs à des dérivatifs pré-existants.
Notre addiction peut sembler «normale», «politiquement correcte» si elle concerne une majorité de concitoyens. Je veux parler des banalités comme le sport «de gradins»,
les matchs, les loisirs visuels (ciné, tv, séries...), la cigarette, l’alcool, le joint, la prostitution, la drague, le sexe «à tout prix» les transports individuels, les GSM, les smartphones, le JT....tous ces fac-similés
qui jalonnent notre quotidien.
En dehors de cela nous nous sentons libres, indépendants et ininfluençables; et cela nous console et nous aide à vivre ...dans le mensonge et le faux semblant.
***Dans ce contexte devenir, être et rester «soi-même» demande une virtuosité de sincérité avec soi-même à laquelle peu d’entre nous ont accès.
3***LA PEUR DU GENDARME
Toute notre éducation est basée sur cet aspect incontournable: la
peur du gendarme!
La peur du gendarme nous est inculquée avec le lait maternel sous différentes formes qui se manifesteront tout au long de notre vie!
_la peur du gros loulou
_la peur du monsieur
_la peur de la dame
_la peur du noir( l’obscurité ou... la personne)
_ la peur de l’inconnu (lieu , personne, étranger)
_la peur des coups (frappe, injures,privation,humiliation réprimandes)
_................
En somme, la peur du gendarme CANALISE notre comportement, social, citoyen, professionnel, religieux PUBLIC...
Formatés pour OBEIR aux règles (justes ou iniques) nous nous conformons aux comportement, paroles, choix et activités ATTENDUS, sinon nous allons au-devant d’ennuis divers
nombreux et variés!
Ce FORMATAGE comportementale nous soumet à :
_l’opinion d’autrui autour de nous
_ en plus général: à la peur du QU’ENDIRA-T-ON
_la peur de la colère d’autrui
_ la peur de la réprobation, du désaccord et de l’opposition des tiers
_ la peur du châtiment [juridique, policier,familial, clanique(club,équipe,bande,parti), patronal ou matrimonial]
_la crainte de commettre une infraction, un impair, une bévue ou une erreur dans nos choix, nos activités ou nos relations.
Et en tout cela nous nous appliquons tous à faire de notre mieux...même si dans notre fors intérieur nous vilipendons tout
cela; mais ainsi va la vie.
4***La COLÈRE est mauvaise conseillère, dit-on.
Et pourtant, dès notre naissance nous brayons de rage à chaque contrariété!
Oui mais ça, c’est pour les bébés.
«Tout ce qui nous contrarie (ou nous contredit) nous met en colère» et nous aimerions rendre librement «coup pour coup, œil pour œil et dent pour dent» comme le proclamait la très ancienne loi du TALION!
Oui mais ça, c’était avant la «civilisation formatrice et formateuse.
La colère est une réaction spontanée, normale et saine aux contrariétés et aux frustrations quotidiennes qu’elles engendrent
en nous: tout le monde en convient.
Les «britanniques» ont inventé le «flegme» castrateur qui consiste à ne manifester ni son irritation, ni son impatience,
ni sa colère, ni son humiliation; ce qui les forçait à se réfugier dans un alcoolisme social salvateur pour noyer le chagrin de leur spontanéité perdue.
Ainsi dûment formatés à masquer, réprimer, refouler, avaler et dissimuler notre saine colère, nous voilà prêts à affronter
les vicissitudes de la vie sociale civilisée. Et en cela nous faisons tous de notre mieux même si, par ci par là, une explosion de rage dévastatrice se manifeste comme une éruption volcanique soulageant la surpression
du magma, en public ou dans notre sacro-sainte intimité personnelle.
Le plus souvent notre défouloir s’abat sur un subalterne, une personne de service, le ou la conjointe, les enfants ou le chien qui n’y comprend que dalle! Ce faisant nous
continuons à faire ainsi de notre mieux!
5***LE CHANGEMENT EST UN ACTE CONSCIENT VOLONTAIRE ET CONSTRUCTIF.
CHANGER c’est fournir un effort conscient qui nous permet :
_de prendre conscience d’une nuisance dans notre vie
_de réaliser toutes les implications de cette nuisance dans notre vécu.
_de décider de cesser de suivre un penchant nuisible ciblé pour le REMPLACER par un autre constructif précis de notre choix.
_de choisir notre programmation de changement en toute conscience sur un long terme efficace.
_de persévérer jusqu’au déracinement de l’un et à l’enracinement de l’autre; jusqu'à ce que nous y soyons formatés...par nous-mêmes!
D’où l’inanité de vouloir faire changer les autres en les agressant, en les humiliants, en les critiquant, en les maltraitant
ou en les mettant au ban de notre cercle de fréquentation! De toute façon les personnes changent peu...C’est pour cela que nous les reconnaissons facilement....
On accepte ce que l’on comprend aisément et chacun veut comprendre un changement avant d’accepter.
On ne comprend pas de force! Personne ne peut comprendre à votre place! On peut soumettre une personne par force, par ruse, par chantage ou par félonie
sans pour autant parvenir à la changer de l’intérieur!
C’est pourtant ce que s’efforcent de faire les politiciens, les religieux, les juristes et les gourous en utilisant «la peur
du gendarme» déguisée pour nous manipuler.
6 ***LA MANIPULATION NOUS POUSSE AU CHANGEMENT MALGRÉ NOUS!
Tel un prestidigitateur qui manipule les cartes , le manipulateur joue avec nos émotions, nos ressentis, nos craintes, no croyances,
nos désirs, nos répulsions et nos espoirs pour nous faire entrer dans ses vues malgré nous, en parvenant à nous persuader que nous faisons de notre mieux en le suivant!
C’est aussi l’art de la séduction par lequel on flatte notre égo pour subjuguer notre libre-arbitre et nous amener en faisant de notre mieux là où l’on refusait d’aller
auparavant.Pub, putes, politiciens, professeurs, praticiens,etc...
7 ***TOUT LE MONDE EST PARFOIS UNE PERSONNE DIFFICILE...
Etre soi-même peut parfois poser problème car cela peut rendre une relation personnelle délicate ou la mettre en péril de
rupture.
Dès lors que notre comportent, nos réactions verbales ou non-verbales sortent du profil attendu ou habituel que les autres ont de nous, nous les mettons mal-à-l’aise! A
ce moment ils ont le choix de nous accepter ou de nous rejeter. Donc quiconque peut devenir difficile à accepter, à comprendre , à approuver, à écouter, à suivre ou à contredire dans un moment difficile pour elle: nul
n’en est à l’abri.
Mais il existe des personnes RÉELLEMENT ET NATURELLEMENT DIFFICILES A VIVRE AU QUOTIDIEN de part leur nature égoïste ou effrontée, autoritaire ou laxiste, négligente ou désordonnée, paresseuse ou hyperactive , addictive
ou obnubilée, fanatique ou intolérante...!
En fait, ces personnes sont prévisibles car elles sont caractérielles; leur comportement et leurs réactions sont formatées à vie en automatismes!
Leur mieux-disant comme leur mieux-faisant est toujours l’ennemi de notre bien-être et nous finissons par redouter d’avoir affaire à elles.
La sagesse veut que l’on s’éloigne, dès que faire se peut, de ces personnes toxiques pour nous, qu’on évite de les rencontrer et de les fréquenter pour préserver notre santé mentale, affective et sociale.
Et surtout qu’on évite de se croire investi de la mission divine de les changer ou de les faire changer: il y a des gens payés pour ça, d’une part, d’autre part, il faut éviter de se faire des ennemis en voulant régenter les personnes et leurs vies et enfin à chacun son karma! Gérez déjà
le vôtre!
"ALORS, QUE FAIRE AUTRE ?....."
