vendredi 10 avril 2015

LES ICEBERGS DE NOS OFFENSES



_Pourquoi le pardon est-il un acte si difficile?
               
              On peut comparer le pardon à la cicatrisation d’une blessure.
Si vous ne désinfectez pas une blessure rapidement, en profondeur, elle s’envenime et peut aboutir à une dégradation de votre état de santé, de votre vitalité et de votre efficacité pour parvenir à vous pourrir la vie (et / ou une partie de votre corps dont il faudra alors vous séparer...).
              Par contre, si elle est nettoyée correctement et dans les temps, la blessure participera au processus de guérison et de cicatrisation qui a comme objet de libérer le corps de l’ancienne blessure en la remplaçant par une cicatrice de chair saine visible et inoubliable..

              Si une personne nous inflige une blessure physique sensible, réelle et visible nous pouvons jouer les généreux et les fiers en pardonnant par un simple: «Ce n’est rien, je ne vais pas en mourir, laisse tomber!»
Nous disons souvent : «Yapadmal»_ quand une personne s’excuse de nous avoir heurté ou bousculé.
              Parfois, nous pouvons nous énerver sous l’effet de la gêne, de la douleur, ou de la perturbation occasionnée en explosant dans un agressif :
«Vous ne pouvez pas faire attention, non!?»
Et cela s’arrête généralement là pour les gens «normaux»...
               
              Donc, nous pouvons distinguer et discriminer la blessure (physique) de l’offense (émotionnelle), toutes deux génératrices de souffrances!

* * * Petit catalogue des offenses que nous avons du mal à «digérer, nous particulièrement, car elles nous restent sur le foie (physiologiquement).
      Si nous voulons établir un hit-parade des offenses nous 
pouvons mettre en tête le tiercé gagnant qui nous fournit le plus d’ennemis que nous en soyons la victime ou l’auteur:









1_ HUMILIATION _ MÉPRIS _ MOQUERIE (dérision, quolibet, parodie et autres singeries de notre prochain) ce sont d’excellents générateurs de souffrances et de haines chez les récipendières car ils provoquent la HONTE!

       _Dans le groupe suivant on peut rassembler :
2_ LA TROMPERIE_ LA DÉLOYAUTE_ L’ABUS OU PROFITATION_ tous ces brillants sujets ayant comme tronc commun LE MENSONGE, devenu si naturel et machinal que l’on n’y prête plus guère attention...

_ Sans vouloir établir une encyclopédie lassante et exhaustive, nous finirons avec un gros morceau qui regroupe:
3_ INDIFFÉRENCE _ le REJET_ LA NÉGLIGENCE, qui font que pour une autre personne «vous n’existez pas», on ne vous capte pas, vous êtes pour elle une «non-personne»; quand ce n’est pas vous qui rendez invisible et inexistante, une personne comme vous, en ignorant sa présence . Cela a à voir sur un autre plan avec le SILENCE ou non-communication !

       ***Notons bien que toutes ces offenses sont des RESSENTIS PERSONNELS qui n’affectent que nous en tant que personnes!
       Nous ne pouvons rien ressentir sans ou en dehors de notre corps de chair, de nerfs, de glandes, de neurones, d’os et de sang.
       Chaque ressenti est en réalité un ensemble de réactions charnelles qui nous permettent «d’éprouver quelque chose en nous », que ce soit de la joie ou de la tristesse, de l’espoir ou du chagrin, de la colère ou de la tendresse, de l’amour ou de la haine, de la fierté ou de la honte, de la frustration ou de la satisfaction!...

       Pardonner à ceux qui nous ont offensés, ce n’est pas un réflexe inconscient ou un geste automatique, c’est l’EFFORT d’un ACTE CONSCIENT, VOLONTAIRE, et DÉTERMINÉ qui engage toute notre PERSONNE, qui engage notre mode de vie, et qui investit notre avenir.
C’est un ACTE DÉFINITIF sur lequel on ne peut plus revenir pour une offense précise avec un auteur précis (fusse-t-il un groupe, une profession, une ethnie ou une nation).
       Cet ACTE exige que l’on remplisse un certain nombre de conditions incontournables car c’est un acte LIBÉRATEUR, VALORISANT ET CRÉATEUR qui met la paix là où il y avait la haine, qui met la compréhension là où il y avait le rejet, et qui peut rétablir la relation là où il y avait l’ostracisme et enfin qui rouvre la circulation là où il y avait le blocage...
       Le PARDON est donné une seule fois, qu’il soit accepté ou rejeté !
Une fois mis en oeuvre, il dénoue des nœuds énergétiques et spirituels, verbaux et non-verbaux, affectifs et émotionnels, énergétiques et musculaires, à court, moyen ou long terme.
       Le PARDON n’est pas un acte innocent et inconséquent qui nous prive de notre revanche, de notre compensation ou de notre vengeance.
Pour autant, nous nous efforcerons de renoncer à ces vils besoins, dès lors que nous aurons compris que c’est aussi intelligent, efficace et pertinent d’y tenir que de tourner en rond en se mordant la queue.
Loin de nous en «priver», le pardon nous «épargne» ces avilissements !
        
      Refuser de pardonner, refuser de passer outre ou de lâcher prise et de passer l’éponge sur une offense réelle ou supposée est un auto-sabotage qui nous enchaîne et nous tire irrésistiblement vers le bas!
    
   C’est une ancre véritable qui s’accroche aux bas-fonds de nos griefs véritables ou supposés et nous maintient là où nous sommes comme nous y sommes dans l’animosité et la revendication stérile.
       C’est une fuite d’énergie permanente qui mine notre potentiel de vitalité et nous fatigue avant de nous épuiser, car sans cesse, notre rancœur remet sur le métier, l’ouvrage de nos ressentis.

       Il ne faut pas oublier que nos ressentis douloureux qui sont CHARNELS et
énergétiques deviennent des réactions réflexes pouvant être stimulées et restimulées, à tout moment, par chacun de nos cinq sens, via les associations automatiques «idées-perceptions-sensations-réactions» engrangées par notre subconscient qui tient les archives permanentes de notre vie quotidienne.                                                             

        En conséquence, tant que les griefs liés à nos offenses restent «actifs» il n’y a aucune raison pour que notre situation ou notre relation s’améliore ! Au contraire, plus leur activité se prolonge plus ils rongent en nous de plus en plus d’éléments vitaux !
        Ainsi, PARDONNER pourrait-il se résumer à un simple acte égoïste de guérison interne et de sauvegarde personnelle à la portée de tout un chacun!?
C’est en effet un acte de sauvegarde personnelle mais loin de tout égotisme borné! C’est un acte de générosité envers soi-même et envers ses offenseurs...
       Plus encore: en vous libérant par le pardon, vous libérez l’autre et vous élevez votre taux vibratoire en colmatant toute les fuites d’énergie y afférant et cerise sur le gâteau, en élevant votre taux vibratoire vous élevez si peu soit-il celui de l’humanité toute entière!
 
        Alors: _ Pourquoi le pardon est-il un acte si difficile?

        En partant du principe que rien ne peut nous atteindre s’il ne trouve pas d’abord en nous un écho, nous portons donc tous en nous, les stigmates potentiels ou actifs des offenses dans leur globalité et ainsi, nos blessures viennent simplement se loger en nous au bon emplacement dans des empreintes pré-établies !
Donc, nous sommes facilement offensés mais peut-être pas tous pour les mêmes raisons ni dans les mêmes circonstances, en vertu de notre sensibilité particulière et de notre vécu spécifique antérieur.
Se sentir offensé serait donc «une réaction naturelle» inhérente à l’état particulier de notre personne .
Ces empreintes «karmiques» viennent d’anciennes souffrances perçues, subies et oubliées au cours de notre vie prénatale ou notre petite enfance, lorsque notre subconscient archivait tous nos ressentis et les associait à des perceptions et des sensations «intégrées», particulières à notre personne ! Tandis que nous -mêmes, dépourvus de la parole, étions incapables de nommer et d’identifier ces souffrances, devenues avec le temps: les icebergs de notre pardon!
C’est pourquoi ce qui vous blesse, en fait rigoler un autre et que ce que vous pouvez trouver drôle est une atroce souffrance pour un tiers....Ainsi,respecter chaque personne autant que faire se peut nous évitera de recevoir des offenses en retour dans nos relations!

Comparer n’est pas l’objectif.
Découvrir et utiliser nos failles est ici utile!
L’idée c’est de bien déterminer ce à quoi nous réagissons si mal, pour devenir à même de freiner les réactions perturbantes...de les anticiper pour renforcer notre personne en conséquence.
       Débusquer les mots, les tonalités, les situations, les environnement, les circonstances, les phrases et les rapports déclencheurs de ressentis douloureux...
       Reconnaître et accepter l’existence de la partie immergée des icebergs de nos souffrances sous les monticules du ressenti douloureux de nos offenses !
Juste pour être conscient que là, nous avons une faiblesse, une faille, une susceptibilité, une sensibilité douloureuse....
Voilà le travail à faire! C’est un travail dans la durée, à tête reposée...sans hâte, ni impatience, ni découragement...qui peut être repris à tout moment.
        
                Alors, voilà pourquoi le pardon est donc cet acte si difficile!!!
       Vous voyez, nous y arrivons progressivement.

       Un ACTE DE PARDON est composé d’une série d’efforts CONSCIENTS , VOLONTAIRES et DÉFINITIFS, de prise de conscience de nos postures, de nos pensées, de nos paroles, de nos réactions, de nos actions, de nos émotions, de nos choix et de nos décisions à propos de chaque relation traitée!

1_       On ne pardonne pas tout et n’importe quoi à la sauvette. Il nous faut être bien conscient de nos ressentis et de notre souffrance pour réaliser que nous sommes capables de prendre de la hauteur et de les considérer comme de simples peccadilles dont il faille se délivrer et se débarrasser.

2_        Pour ne pas s’éparpiller et gaspiller du temps, des efforts et de l’énergie par des échecs évitables, notre ACTE doit être ciblé sur une offense précise avec un (ou des offenseurs précis) , illustrée par des ressentis précis (nommés et évalués _entre 1 et 10, par exemple).Il faut savoir ce sur quoi on lâche prise pour ne plus avoir à y revenir par oubli. Une liste écrite peut aider dans ce sens.

3_        Notre ego blessé étant tenace et opiniâtre, lui n’aura de cesse de nous rappeler la gravité des offenses subies et la profondeur de notre souffrance sans oublier notre désir-besoin de vengeance réparatrice. C’est un écueil réel mais contournable par notre pouvoir de bénédiction de nos oppresseurs avérés ou supposés.

4_       Sans être obsessionnelle notre démarche de pardon généralisé à toutes nos offenses, doit progresser au gré du choix de nos ACTES DE PARDONS individuels au jour le jour. L’essentiel étant de lâcher prise sur un nombre croissant «de souffrances dues aux offenses», ressenties au fil du temps.

5_       Sans être inépuisable, notre liste de «souffrances dues aux offenses» peut sembler se rallonger avec le temps car une offense peut en cacher une autre
«oubliée» par notre mémoire consciente. Il faut quand même poursuivre l’effort pour venir tôt ou tard à bout de chaque offense...

        
       Vous voulez alléger votre vie en la débarrassant de tous ces ressentis perturbateurs ?



Alors au travail!
Quelle est la personne qui a , pensez-vous, gâché votre vie?
_ sur le plan familial,
_ sur le plan sentimental ou amoureux,
_ sur le plan de votre formation,
_ sur le plan de votre réussite et de votre succès,
_ sur le plan de votre carrière et de votre profession,
       *Qu’a donc fait chacune de ces personnes pour que vous leurs en teniez toujours rancune chaque fois que vous pensez à elles ou les évoquez....
       *Quelles conséquences avez-vous donc subies de leur immixtion dans votre vie?
       *Pensez-vous que cela pourrait se reproduire maintenant ?
       *Est-il toujours nécessaire de continuer à leur garder rancune pour des faits anciens passés et maintenant obsolètes, périmés et inopérants ?

Maintenant vous êtes en mesure de faire votre choix :
       A_ persister dans la récrimination stérile en vous rassasiant de vos griefs corrosifs ?
       B_ renoncer à vous accrocher à ce boulet en libérant l’autre et votre esprit de cette chienlit qui pourrit vos vies !

***** Si vous renoncez à vos boulets (choix B), vous êtes maintenant en mesure de
prononcer sincèrement et librement les paroles du pardon, de la libération et de la bénédiction de votre choix, qui font cesser l’antagonisme, restaurent la paix et rétablissent la sérénité dans votre esprit, dans votre corps, et dans votre vie!

*****       Nul ne vous oblige à manifester votre pardon directement et de vive voix à vos offenseurs, loin de là! Cela ne vous oblige pas non plus à les fréquenter!
Briser le lien de rancœur c’est une activité personnelle, simple, secrète et privée dont vous êtes le seul initiateur, le seul responsable, mais pas le seul bénéficiaire car l’offenseur finira par en ressentir tôt ou tard les effets.
      
 **En accordant verbalement votre pardon aux actes et comportements des personnes qui vous ont offensés vous en délivrez les auteurs , vous vous libérez de cet attachement, vous récupérez l’énergie vitale que vous leur consacriez, vous élevez votre taux vibratoire et votre degré d’évolution, ce qui fait monter le taux vibratoire de votre aura et profite à tout un chacun autour de vous!
       
**En bénissant sincèrement les actes et leurs auteurs, chaque fois que votre ego vous les remet en mémoire pour vous renvoyer dans l’ornière de la rancœur et des griefs, vous lâchez prise et vous progressez...

Une offense a été traitée? Cochez la sur la liste !
Passez à la suivante et bon parcours d’obstacles !

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