vendredi 10 avril 2015

LES ICEBERGS DE NOS OFFENSES



_Pourquoi le pardon est-il un acte si difficile?
               
              On peut comparer le pardon à la cicatrisation d’une blessure.
Si vous ne désinfectez pas une blessure rapidement, en profondeur, elle s’envenime et peut aboutir à une dégradation de votre état de santé, de votre vitalité et de votre efficacité pour parvenir à vous pourrir la vie (et / ou une partie de votre corps dont il faudra alors vous séparer...).
              Par contre, si elle est nettoyée correctement et dans les temps, la blessure participera au processus de guérison et de cicatrisation qui a comme objet de libérer le corps de l’ancienne blessure en la remplaçant par une cicatrice de chair saine visible et inoubliable..

              Si une personne nous inflige une blessure physique sensible, réelle et visible nous pouvons jouer les généreux et les fiers en pardonnant par un simple: «Ce n’est rien, je ne vais pas en mourir, laisse tomber!»
Nous disons souvent : «Yapadmal»_ quand une personne s’excuse de nous avoir heurté ou bousculé.
              Parfois, nous pouvons nous énerver sous l’effet de la gêne, de la douleur, ou de la perturbation occasionnée en explosant dans un agressif :
«Vous ne pouvez pas faire attention, non!?»
Et cela s’arrête généralement là pour les gens «normaux»...
               
              Donc, nous pouvons distinguer et discriminer la blessure (physique) de l’offense (émotionnelle), toutes deux génératrices de souffrances!

* * * Petit catalogue des offenses que nous avons du mal à «digérer, nous particulièrement, car elles nous restent sur le foie (physiologiquement).
      Si nous voulons établir un hit-parade des offenses nous 
pouvons mettre en tête le tiercé gagnant qui nous fournit le plus d’ennemis que nous en soyons la victime ou l’auteur:









1_ HUMILIATION _ MÉPRIS _ MOQUERIE (dérision, quolibet, parodie et autres singeries de notre prochain) ce sont d’excellents générateurs de souffrances et de haines chez les récipendières car ils provoquent la HONTE!

       _Dans le groupe suivant on peut rassembler :
2_ LA TROMPERIE_ LA DÉLOYAUTE_ L’ABUS OU PROFITATION_ tous ces brillants sujets ayant comme tronc commun LE MENSONGE, devenu si naturel et machinal que l’on n’y prête plus guère attention...

_ Sans vouloir établir une encyclopédie lassante et exhaustive, nous finirons avec un gros morceau qui regroupe:
3_ INDIFFÉRENCE _ le REJET_ LA NÉGLIGENCE, qui font que pour une autre personne «vous n’existez pas», on ne vous capte pas, vous êtes pour elle une «non-personne»; quand ce n’est pas vous qui rendez invisible et inexistante, une personne comme vous, en ignorant sa présence . Cela a à voir sur un autre plan avec le SILENCE ou non-communication !

       ***Notons bien que toutes ces offenses sont des RESSENTIS PERSONNELS qui n’affectent que nous en tant que personnes!
       Nous ne pouvons rien ressentir sans ou en dehors de notre corps de chair, de nerfs, de glandes, de neurones, d’os et de sang.
       Chaque ressenti est en réalité un ensemble de réactions charnelles qui nous permettent «d’éprouver quelque chose en nous », que ce soit de la joie ou de la tristesse, de l’espoir ou du chagrin, de la colère ou de la tendresse, de l’amour ou de la haine, de la fierté ou de la honte, de la frustration ou de la satisfaction!...

       Pardonner à ceux qui nous ont offensés, ce n’est pas un réflexe inconscient ou un geste automatique, c’est l’EFFORT d’un ACTE CONSCIENT, VOLONTAIRE, et DÉTERMINÉ qui engage toute notre PERSONNE, qui engage notre mode de vie, et qui investit notre avenir.
C’est un ACTE DÉFINITIF sur lequel on ne peut plus revenir pour une offense précise avec un auteur précis (fusse-t-il un groupe, une profession, une ethnie ou une nation).
       Cet ACTE exige que l’on remplisse un certain nombre de conditions incontournables car c’est un acte LIBÉRATEUR, VALORISANT ET CRÉATEUR qui met la paix là où il y avait la haine, qui met la compréhension là où il y avait le rejet, et qui peut rétablir la relation là où il y avait l’ostracisme et enfin qui rouvre la circulation là où il y avait le blocage...
       Le PARDON est donné une seule fois, qu’il soit accepté ou rejeté !
Une fois mis en oeuvre, il dénoue des nœuds énergétiques et spirituels, verbaux et non-verbaux, affectifs et émotionnels, énergétiques et musculaires, à court, moyen ou long terme.
       Le PARDON n’est pas un acte innocent et inconséquent qui nous prive de notre revanche, de notre compensation ou de notre vengeance.
Pour autant, nous nous efforcerons de renoncer à ces vils besoins, dès lors que nous aurons compris que c’est aussi intelligent, efficace et pertinent d’y tenir que de tourner en rond en se mordant la queue.
Loin de nous en «priver», le pardon nous «épargne» ces avilissements !
        
      Refuser de pardonner, refuser de passer outre ou de lâcher prise et de passer l’éponge sur une offense réelle ou supposée est un auto-sabotage qui nous enchaîne et nous tire irrésistiblement vers le bas!
    
   C’est une ancre véritable qui s’accroche aux bas-fonds de nos griefs véritables ou supposés et nous maintient là où nous sommes comme nous y sommes dans l’animosité et la revendication stérile.
       C’est une fuite d’énergie permanente qui mine notre potentiel de vitalité et nous fatigue avant de nous épuiser, car sans cesse, notre rancœur remet sur le métier, l’ouvrage de nos ressentis.

       Il ne faut pas oublier que nos ressentis douloureux qui sont CHARNELS et
énergétiques deviennent des réactions réflexes pouvant être stimulées et restimulées, à tout moment, par chacun de nos cinq sens, via les associations automatiques «idées-perceptions-sensations-réactions» engrangées par notre subconscient qui tient les archives permanentes de notre vie quotidienne.                                                             

        En conséquence, tant que les griefs liés à nos offenses restent «actifs» il n’y a aucune raison pour que notre situation ou notre relation s’améliore ! Au contraire, plus leur activité se prolonge plus ils rongent en nous de plus en plus d’éléments vitaux !
        Ainsi, PARDONNER pourrait-il se résumer à un simple acte égoïste de guérison interne et de sauvegarde personnelle à la portée de tout un chacun!?
C’est en effet un acte de sauvegarde personnelle mais loin de tout égotisme borné! C’est un acte de générosité envers soi-même et envers ses offenseurs...
       Plus encore: en vous libérant par le pardon, vous libérez l’autre et vous élevez votre taux vibratoire en colmatant toute les fuites d’énergie y afférant et cerise sur le gâteau, en élevant votre taux vibratoire vous élevez si peu soit-il celui de l’humanité toute entière!
 
        Alors: _ Pourquoi le pardon est-il un acte si difficile?

        En partant du principe que rien ne peut nous atteindre s’il ne trouve pas d’abord en nous un écho, nous portons donc tous en nous, les stigmates potentiels ou actifs des offenses dans leur globalité et ainsi, nos blessures viennent simplement se loger en nous au bon emplacement dans des empreintes pré-établies !
Donc, nous sommes facilement offensés mais peut-être pas tous pour les mêmes raisons ni dans les mêmes circonstances, en vertu de notre sensibilité particulière et de notre vécu spécifique antérieur.
Se sentir offensé serait donc «une réaction naturelle» inhérente à l’état particulier de notre personne .
Ces empreintes «karmiques» viennent d’anciennes souffrances perçues, subies et oubliées au cours de notre vie prénatale ou notre petite enfance, lorsque notre subconscient archivait tous nos ressentis et les associait à des perceptions et des sensations «intégrées», particulières à notre personne ! Tandis que nous -mêmes, dépourvus de la parole, étions incapables de nommer et d’identifier ces souffrances, devenues avec le temps: les icebergs de notre pardon!
C’est pourquoi ce qui vous blesse, en fait rigoler un autre et que ce que vous pouvez trouver drôle est une atroce souffrance pour un tiers....Ainsi,respecter chaque personne autant que faire se peut nous évitera de recevoir des offenses en retour dans nos relations!

Comparer n’est pas l’objectif.
Découvrir et utiliser nos failles est ici utile!
L’idée c’est de bien déterminer ce à quoi nous réagissons si mal, pour devenir à même de freiner les réactions perturbantes...de les anticiper pour renforcer notre personne en conséquence.
       Débusquer les mots, les tonalités, les situations, les environnement, les circonstances, les phrases et les rapports déclencheurs de ressentis douloureux...
       Reconnaître et accepter l’existence de la partie immergée des icebergs de nos souffrances sous les monticules du ressenti douloureux de nos offenses !
Juste pour être conscient que là, nous avons une faiblesse, une faille, une susceptibilité, une sensibilité douloureuse....
Voilà le travail à faire! C’est un travail dans la durée, à tête reposée...sans hâte, ni impatience, ni découragement...qui peut être repris à tout moment.
        
                Alors, voilà pourquoi le pardon est donc cet acte si difficile!!!
       Vous voyez, nous y arrivons progressivement.

       Un ACTE DE PARDON est composé d’une série d’efforts CONSCIENTS , VOLONTAIRES et DÉFINITIFS, de prise de conscience de nos postures, de nos pensées, de nos paroles, de nos réactions, de nos actions, de nos émotions, de nos choix et de nos décisions à propos de chaque relation traitée!

1_       On ne pardonne pas tout et n’importe quoi à la sauvette. Il nous faut être bien conscient de nos ressentis et de notre souffrance pour réaliser que nous sommes capables de prendre de la hauteur et de les considérer comme de simples peccadilles dont il faille se délivrer et se débarrasser.

2_        Pour ne pas s’éparpiller et gaspiller du temps, des efforts et de l’énergie par des échecs évitables, notre ACTE doit être ciblé sur une offense précise avec un (ou des offenseurs précis) , illustrée par des ressentis précis (nommés et évalués _entre 1 et 10, par exemple).Il faut savoir ce sur quoi on lâche prise pour ne plus avoir à y revenir par oubli. Une liste écrite peut aider dans ce sens.

3_        Notre ego blessé étant tenace et opiniâtre, lui n’aura de cesse de nous rappeler la gravité des offenses subies et la profondeur de notre souffrance sans oublier notre désir-besoin de vengeance réparatrice. C’est un écueil réel mais contournable par notre pouvoir de bénédiction de nos oppresseurs avérés ou supposés.

4_       Sans être obsessionnelle notre démarche de pardon généralisé à toutes nos offenses, doit progresser au gré du choix de nos ACTES DE PARDONS individuels au jour le jour. L’essentiel étant de lâcher prise sur un nombre croissant «de souffrances dues aux offenses», ressenties au fil du temps.

5_       Sans être inépuisable, notre liste de «souffrances dues aux offenses» peut sembler se rallonger avec le temps car une offense peut en cacher une autre
«oubliée» par notre mémoire consciente. Il faut quand même poursuivre l’effort pour venir tôt ou tard à bout de chaque offense...

        
       Vous voulez alléger votre vie en la débarrassant de tous ces ressentis perturbateurs ?



Alors au travail!
Quelle est la personne qui a , pensez-vous, gâché votre vie?
_ sur le plan familial,
_ sur le plan sentimental ou amoureux,
_ sur le plan de votre formation,
_ sur le plan de votre réussite et de votre succès,
_ sur le plan de votre carrière et de votre profession,
       *Qu’a donc fait chacune de ces personnes pour que vous leurs en teniez toujours rancune chaque fois que vous pensez à elles ou les évoquez....
       *Quelles conséquences avez-vous donc subies de leur immixtion dans votre vie?
       *Pensez-vous que cela pourrait se reproduire maintenant ?
       *Est-il toujours nécessaire de continuer à leur garder rancune pour des faits anciens passés et maintenant obsolètes, périmés et inopérants ?

Maintenant vous êtes en mesure de faire votre choix :
       A_ persister dans la récrimination stérile en vous rassasiant de vos griefs corrosifs ?
       B_ renoncer à vous accrocher à ce boulet en libérant l’autre et votre esprit de cette chienlit qui pourrit vos vies !

***** Si vous renoncez à vos boulets (choix B), vous êtes maintenant en mesure de
prononcer sincèrement et librement les paroles du pardon, de la libération et de la bénédiction de votre choix, qui font cesser l’antagonisme, restaurent la paix et rétablissent la sérénité dans votre esprit, dans votre corps, et dans votre vie!

*****       Nul ne vous oblige à manifester votre pardon directement et de vive voix à vos offenseurs, loin de là! Cela ne vous oblige pas non plus à les fréquenter!
Briser le lien de rancœur c’est une activité personnelle, simple, secrète et privée dont vous êtes le seul initiateur, le seul responsable, mais pas le seul bénéficiaire car l’offenseur finira par en ressentir tôt ou tard les effets.
      
 **En accordant verbalement votre pardon aux actes et comportements des personnes qui vous ont offensés vous en délivrez les auteurs , vous vous libérez de cet attachement, vous récupérez l’énergie vitale que vous leur consacriez, vous élevez votre taux vibratoire et votre degré d’évolution, ce qui fait monter le taux vibratoire de votre aura et profite à tout un chacun autour de vous!
       
**En bénissant sincèrement les actes et leurs auteurs, chaque fois que votre ego vous les remet en mémoire pour vous renvoyer dans l’ornière de la rancœur et des griefs, vous lâchez prise et vous progressez...

Une offense a été traitée? Cochez la sur la liste !
Passez à la suivante et bon parcours d’obstacles !

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jeudi 19 mars 2015

DE MIEUX EN PIRE 2/2 _ ORGUEIL OU HUMILITÉ?

Prenons donc, si vous le voulez bien, l’exemple assez répandu d’une personne qui clame à tout bout de champ, haut et fort dans son environnement intime:
Personne ne m’aime, personne ne m’a jamais aimé, alors que moi je suis prêt à aimer tout le monde !”ou quelque chose d’approchant...

En analysant son iceberg, nous constatons qu’il voit le sommet de non-amour qu’il y a en lui chez toutes les personnes qu’il rencontre et cela le met en furie contre l’humanité toute entière qui l’empêche d’être cet être merveilleusement aimant qu’il tente de se persuader d’être.
Personne ne trouve grâce à ses yeux et surtout pas ceux qui lui manifestent ce dont il a soif mais qu’il rejette pour garder son inépuisable réserve de GRIEFS PÉRIMÉSOBSOLÈTES et PUÉRILES, qui alimentent Sa HAINE qu’il projette à foison sur tout un chacun en la déguisant à son insu, en compassion destructrice!...
      Pourquoi cet iceberg de non-amour ?
*Parce que l’on ne peut pas donner ce que l’on n’a pas reçu dans son enfance confortable, active, valorisante mais froide, calculatrice et manipulatrice...Une éducation basée sur l’avoir et le paraître (_mon ami médecin _ mon parent haut placé _ ma dernière acquisition) en opposition à une éducation basée sur l’être et le partage véridiques.*

*Beaucoup de parents qui donnent TOUT à leur enfant en veillant à ce qu’il ne manque JAMAIS de rien., sans lui imposer des règles de comportement, des limites à sa satisfaction et des délais à ses réalisations, le privent de FRUSTRATION!*
*Or l’éducation est un système universel de frustrations systématiques et régulières permettant au jeune de structurer son comportement et ses relations sociales.Toute éducation comporte une phase de dressage dans laquelle tout éducateur doit s’impliquer sous peine de faillite de son entreprise! Dans cette phase apparaît la nécessité

 de faire preuve d’autorité (pas d’autoritarisme maladif ou de laxisme septique).*
*L’autorité permet à l’éducateur d’affronter l’éduqué, de lui faire face, de se poser devant lui, de s’opposer à lui , de lui résister , de le dominer et de le vaincre. Il n’y a aucune éducation sans conflit ! Dans l’éducation c’est l’éducateur qui est aux commandes pour canaliser sans répit les pulsions innombrables de l’éduqué. L’éducateur pose une exigence et la maintient posée jusqu’à son aboutissement, ni plus (tyrannie), ni moins (laxisme)...*

            Un enfant qui n’a jamais été amené à s’excuser de ses écarts de langage et de comportement ou à reconnaître ses erreurs et ses torts ne peut pas accepter ni comprendre le pardon ni le respect d’autrui avec les LIMITES à prendre en compte que cela implique!
Il fera un adulte tyrannique, familier, exigeant, égoïste et irresponsable, mal embouché, touche -à-tout, instable et incapable de se soumettre à l’effort personnel, répétitif, progressif et continu.
Et en cela il sera incapable d’acquérir des connaissances pertinentes et des compétences pointues en vue d’en faire usage dans sa pratique professionnelle ou artistique.
Parce que cette carence dans son éducation couvre tous les autres domaines de sa vie et de LA VIE!

En fait il a en horreur les CONTRAINTES DE L’APPRENTISSAGE incontournables pour l’obtention officielle d’un savoir faire efficace.


Autrement dit c’est un PARESSEUX MORBIDE et vitupérant !
Il obtient peu de diplômes ou de certificats de compétences car il n’aboutit pas ses apprentissages...Il est persuadé de détenir la “science infuse” dans tous les domaines où un apprentissage est nécessaire, d’où ses innombrables plantages successifs...liés à la kyrielle ininterrompue de ses vocations éphémères et de tous ses de projets avortés pour cause d›incompétence!
C’est en réalité l’image-type du parfait FAIT-NÉANT qui ne remue que des mots et du vent! C’est ce qu’il fait de mieux...
En définitive cette personne se fait de nombreuses relations ou “amis”, dont elle abuse, qu’elle manipule et sur lesquelles elle profite honteusement et sans vergogne tout en prônant la paix, l’amour, le partage et l’harmonie.
Résultat, tout le monde se lasse d’être envahi, d’être abusé, d’être manipulé, en somme d’être trompé et obligé de subir ses sempiternelles jérémiades déguisées en délires mystiques.
Peu à peu, les amis et relations désertent son environnement pour se mettre à l’abri de sa vindicte et vivre sainement leurs vies, créant ainsi autour de lui un vide qui l’empêche de distribuer “son amour spécial”!

Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit.” dit un texte religieux
Fuyez celui qui ne cesse de se plaindre ou de critiquer”, il vous entraînera dans sa chute”, dit un autre...

Vous me direz: mais cette personne est folle à lier!
Peut-être, mais pourtant les personnes semblables sont légions autour de nous! Et ces personnes font toujours de leur mieux telles qu’elles sont!

Notre libre-arbitre est la faculté qui nous permet de prendre du recul vis-à-vis de nous-mêmes assez régulièrement, pour prendre conscience de nos erreurs, de nos torts et de nos échecs puis de les accepter afin d’être capables de nous remettre en question pour y porter remède. Ce qui nous rend aptes à nous excuser, à changer nos méthodes et à renouveler nos objectifs...
Le plus grand ennemi de notre libre -arbitre est notre orgueil ! Notre orgueil démesuré et tellement injustifié!
L’orgueil rend sourd et aveugle à la réalité des gens, des choses et des circonstances, annihilant ainsi notre libre-arbitre!
L’orgueil rend arrogant, méprisant, impitoyable, injuste, et vindicatif, annihilant ainsi notre libre-arbitre !
L’orgueil maladif rend, méfiant, soupçonneux, accusateur, scrupuleux et dubitatif, annihilant ainsi notre libre-arbitre ! ,
L’orgueil n’est pas la fierté légitime de soi et de ses œuvres, ni l’amour de soi, ni la joie de vivre, ni l’enthousiasme.
L’orgueil est une énergie malsaine qui pollue le jugement, les ressentis et la représentation de soi-même, annihilant ainsi notre libre-arbitre ! .
L’orgueil s’arme de la susceptibilité, de la jalousie, de l’envie et de la haine vengeresse, annihilant ainsi notre libre-arbitre ! .
L’orgueil rejette, critique destructivement, et méprise....annihilant ainsi notre libre-arbitre !
L’orgueil a toujours raison et ne conçoit pas d’avoir tort ou de se tromper...annihilant ainsi notre libre-arbitre !

Quand il se manifeste dans notre vie, c’est un véritable tsunami sur nos relations et nos projets.
Pour l’orgueil tout nous rabaisse s’il ne vient pas de nous _la seule source_!
Ainsi nous rejetons tout en vrac et restons dans la déchéance vindicative et corrosive à l’intérieur du château-fort des ronces de notre orgueil.


La personne orgueilleuse fait de son mieux dans sa souffrance constante...
Il se peut qu’elle ne soit même pas consciente de son orgueil souffreteux si évident aux yeux de tous!
Pour sa sauvegarde et la nôtre, la personne orgueilleuse n’est pas que cela! Elle a aussi, comme chacun et chacune d’entre nous, des facettes positives et des qualités innées ou acquises...et d’autres souffrances!
L’orgueil est une souffrance sur le chemin de l’évolution et c’est un écueil de taille!
L’orgueil est une nodosité rugueuse et suintante de l’ego, et il est toujours blessant avec autrui car il se sent toujours blessé par autrui.

L’ego, pour faire court, c’est notre pack personnel d’évolution terrestre avec toutes nos expériences vécues accumulées et intégrées depuis notre incarnation en cours compilée avec notre héritage génétique.
L’ego n’est qu’un accessoire qui gère notre quotidien machinalement.
Cependant, dès lors que nous lui laissons la bride sur le cou en menant une vie délétère, il finit par prendre le dessus et concurrence systématiquement notre personne réelle.
Il finit par défendre sa propre survie par rapport à notre réelle personnalité. Ce n’est pourtant qu’un accessoire que notre libre-arbitre associé à notre conscience de nous-mêmes doivent nous permettre de remettre à sa juste place d’exécutant fidèle d’habitudes et de réflexes acquis!

Selon la loi des contraires, le pendant de l’orgueil c’est l’humilité.
L’humilité c’est savoir être et rester humble en tout temps et c’est difficile, très difficile!
L’humilité c’est se reconnaître et s’accepter imparfait.C’est difficile!
L’humilité c’est se reconnaître et s’accepter petit, pêcheur, faible, incomplet, ignorant et incompétent.C’est difficile!
L’humilité, cela peut s’apprendre par la prise de conscience (aidée). C’est difficile!
Parfois la vie s’autorise à nous remettre à notre juste place, mais dans la souffrance!
L’humilité c’est s’accepter et se reconnaître en besoin.C’est difficile!
_en besoin d’aide, en besoin de pardon, en besoin de considération et d’amour
_en besoin de formation, en besoin d’apprentissage, en besoin d’efforts personnels,
_en besoin de lutte avec soi-même, en besoin de vérité, en besoin de clarté et de simplicité!
_En besoin d’humilité en somme.

Donc la personne souffrant d’orgueil tourne en rond dans son ego sans pourvoir aux besoins cités plus haut, empêtrée qu’elle est dans ses difficultés existentielles.
Et ce faisant elle fait toujours de son mieux actuel.
En fait, l’être souffrant de la terrible déformation de la personne qu’est l’orgueil maladif” a besoin d’une intervention extérieure suffisamment détachée solide et résistante pour le pousser à accepter la vérité de son ego qui lui masque sa véritable personnalité, le prive de ses ressources personnelles, de son libre-arbitre et fait le vide dans ses relations....
Trouver une personne pertinente à l’aider lui est difficile, vu qu’il ne s’entoure que des gens qui lui sont soumis ou sont sans résistance devant lui.

Sans jouer son jeu et sans s’y laisser piéger, il faut lui remettre les points sur les “i”!
_Il faut à tout prix éviter de tomber dans le trou noir de son délire mystique qui lui évite de se regarder en face en évoquant des forces et des entités du plan spirituel!
Il ne faut pas adhérer à ses thèses spirituelles ou magico-religieuses ou ses exigences extravagantes qui excusent et justifient ses comportements aberrants!
Ni se plier à ses innombrables interdictions et tabous qui le maintiennent à l’écart de ce qui le dérange, lui.
Ni céder à ses cacas-nerveux du genre:”A quoi ça sert ? _J’aime pas trop ça ! _J’ai pas envie ! _Je veux et j’exige!”

Mais ses “i” sont si nombreux que cela peut décourager toute bonne volonté! Un point rassurant cependant, comme un “i” peut en cacher un autre , il arrive qu’un seul point traité en traite d’autres de la même famille en même temps, ce qui facilite le changement entrepris!

Chaque cause a un effet réel et chaque effet a une cause réelle, ainsi les choses découlent l’une de l’autre....Pourtant l’arbre peut cacher la forêt... Quand on garde le nez dessus!

Sinon, il faut savoir aussi que les gens ne changent pas, ou changent peu, hormis les usures du temps, mais le peu fait la différence pour qu’ils fassent de leur mieux autrement... et mettent de l’eau dans le vin de leur vie!








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dimanche 15 mars 2015

DE MIEUX EN PIRE 1/2_ LA PAILLE OU LA POUTRE?


Cela a été démontré le MIEUX est l’ennemi du bien,

même si le bien est l’ennemi du mal !
Paradoxe ? Pas du tout ! 

En vertu de la loi naturelle régentant notre univers : deux objets ne peuvent pas occuper  le même espace au même moment; ce qui se vérifie aussi par l’impossibilité de  manifester au même moment et dans le même espace une chose et son contraire ;  soit elles s’annulent, soit elles s’alternent mais ne cohabitent pas à temps plein.

_Pourquoi toutes ces précautions oratoires ?_
Pour vous préparer à l’adage suivant:

“A tout instant et en tout lieu, en toutes circonstances, 
chacun fait toujours de son mieux!

Et il ne peut pas en être autrement car chacun est un univers avec ses propres lois, ses  propres ressentis, ses propres interprétations de la vie, ses propres choix et ses propres  réactions!

Nos semblables sont simplement des humains comme nous mais sont loin de nous être  identiques!

Nous allons certainement tous dans la même direction sur la voie de l’évolution mais  certainement pas en suivant tous les mêmes innombrables chemins...

*Anecdote:
_Cette photo de robe publiée sereinement par un styliste a fait le buzz sur le web ! 
Pourquoi ? Eh bien, une polémique virulente s’est instaurée sur les réseaux sociaux à  propos de la véritable couleur de cette robe qui était perçue du doré au bleuté.  La sphère scientifique a dû intervenir pour calmer le jeu en précisant que nous ne  percevons pas tous tout-à-fait la même chose dans les détails!_ 

Information peu rassurante quand on pense aux milliards de décisions , de diagnostiques, de condamnations et de témoignages basés sur notre perception des choses et des événements.
Information terrifiante quand on repense aux guerres de religions, de politiques ou de  syndicats sans même parler des fratricides et autres drames.
Dans la vie courante on parle de malentendu, d’incompréhension ou d’intolérance “en  toute bonne foi”!_*

Refermons la parenthèse anecdotique.
Comme vous le voyez chacun fait toujours de son mieux, en vertu de son degré  d’évolution, de son niveau de conscience, de son expérience personnelle vécue  positivement ou pas, de ses désirs comblés ou pas, de ses besoins satisfaits ou pas...

_Prenons un exemple trivial à propos des besoins.

Une personne  agréable et charmante en général peut devenir irritable, impatiente et agressive si elle ne trouve pas rapidement les moyens de soulager un besoin naturel pressant, car notre civilisation interdit cet acte hors des lieux qui lui sont consacrés...
_Refermons cette autre parenthèse.

Ce qui est choquant dans l’histoire c’est que chacun agit et réagit de son mieux en  apportant à la vie les réponses dont il est le seul à disposer dans son univers personnel au moment où il le fait.
_Ce qui terrifie une personne peut en amuser une autre et ennuyer une tierce.
_Ce qui passionne un individu répond à des critères strictement personnels qui trouvent  peu d’échos chez ses semblables mortels humains.
_D’où la floraison de clubs de “fans de” qui se constituent entre personnes partageant 
une même passion ou un même intérêt ou une même pratique; les autres 
n’en ayant cure!
 
Partager n’est pas un acte innocent sous son apparente simplicité, et n’est pas à la  portée de tout un chacun car il faut “briser la glace”, échanger et communiquer avant  d’aboutir au partage final...

La peur est un ressenti commun à tous les êtres vivants car c’est un élément de  sauvegarde qui nous aide à fuir le danger ou nous contraint à en subir les conséquences.
Celui qui fait face et affronte le danger fait de son mieux.  D’accord ! Mais celui qui prend ses jambes à son cou en hurlant ou en silence fait lui aussi de son mieux! Celui qui hurle sans bouger et celui qui se fige silencieusement font  chacun de leur mieux... Chacun apporte à la vie la réponse dont il est capable au  moment présent.

 En fait, la parabole de la paille et de la poutre, dont on se sert en général  pour fustiger  ceux qui se permettent de critiquer notre conduite, nos choix ou nos pratiques allait  plutôt dans ce sens là! 
 
On pourrait formuler cela ainsi:
Tu vois chez moi le sommet de l’iceberg qu’il y a en toi et ça ne te plaît pas...!”
Et inversement en vertu de la loi de la dualité:
Moi, je vois en toi le sommet de l’iceberg qu’il y a en moi , cela ne me plaît pas du tout, tu m’énerves et je t’en veux!”
“_Pourquoi je t’en veux ? Pourquoi je t’en veux à toi qui ne m’a encore rien fait ?
Big problème ! 
Tu nuis à l’idée que je me fais de moi-même:  bon, généreux, évolué, sage, noble, juste et respectable.  Tu écailles mon image de marque si virtuelle soit-elle mais qui est la seule  que je possède!                                                                           Donc je vais te critiquer, te calomnier, te rabaisser et te descendre  de ton fichu  piédestal!”

Et c’est parti pour un tour! 
Cela peut donner une simple tempête dans un verre d’eau qui ne nuit qu’à moi...
Mais je peux aussi propager ma frustration autour de moi et parfois aboutir à un clash de famille, une guerre de clan ou de religion, une guerre civile ou que sais-je encore ? Cependant ,là aussi, je fais toujours de mon mieux à moi du moment  présent !


Notez que tous ceux qui rêvent de “changer l’humanité” en bien ou en mal ne  feront  jamais l’unanimité absolue mais encourageront les rassemblements des“pro”contre  les “anti” sans compter celui des “bof !” qui ne prennent pas parti! 
Ainsi tout le monde fait de l’approbation, de la “résistance” ou de l’indifférence à quelque chose.

Prenons l’exemple assez répandu d’une personne qui clame haut et fort dans son  environnement:
Personne ne m’aime, personne ne m’a jamais aimé, alors  que moi je suis prêt à aimer  tout le monde !”      ou quelque chose d’approchant...


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