Pensées, paroles et
actions :
Coexistent- elles ?
Se
succèdent- elles ?
Qui génère
quoi ?
La
pensée génère l’action ou la parole ou les deux successivement ou alternativement.
L’émotion
génère la parole comme l’action. L’émotion stimule ou paralyse la pensée
ou la parole autant que l’action.
L’émotion est faible
ou vive, re- stimulable, mais contrôlable. Sans être permanente, elle peut être
sous-jacente et se diffuser en toile de fond, colorant notre ressenti, notre
compréhension et brouillant notre
conscience, notre volonté et notre lucidité, mettant ainsi en berne notre
libre-arbitre.
Par contre qu’est-ce
qui génère l’émotion ?
Perception et
sensation vont de pair pour stimuler les associations d’une idée avec une
émotion ou d’une émotion avec plusieurs idées ou encore l’association de
plusieurs idées avec une émotion, ou encore l’association de plusieurs idées
avec plusieurs émotions « convergente » ou contradictoires, ce qui
pimente un peu les représentations mentales dont certaines nous paralysent.
L’idée dans ce cas
désigne la représentation mentale personnelle que l’on se fait d’une personne, d’une chose, d’une situation
ou encore d’une activité ou d’une simple action, voire d’un simple geste !
Peut-être certaines
de nos représentations mentales ont-elles besoin d’être
« nettoyées », c’est-à-dire « débarrassées des associations
d’idée- émotion » qui constituent la structure de nos croyances. Car nos
croyances canalisent nos choix et nos décisions et ce faisant, influencent grandement notre style de vie !
On peut tabler sur le
fait qu’aucune émotion n’est abstraite, sans support ou sans association avec
une représentation mentale personnelle ou sans effets physiologiques dans notre corps.
Pas de corps, pas de ressentis donc, pas d'émotions!
Pas de représentation
mentale sans mémoire visuelle associée, ou sans perception ou sensation
antérieure.
Comme corollaire on
peut établir que toute émotion est concrète dans le corps physique par le biais du système nerveux, du système circulatoire, des
viscères des muscles et des glandes...
Problème :
Du moment qu’on a la représentation mentale
d’un objet, d’un résultat, d’une situation ou d’un changement, on est « en phase » avec, donc on a
prise dessus pour y apporter des modifications….en cas de besoin.
En l’absence de
représentation mentale (image) « être en phase devient plus compliqué car il faut
« aider » notre esprit à s’accorder avec notre objectif…à moyen ou
long terme. L’immédiat ne nous laisse guère le choix, nos réflexes jouent
alors leur rôle (d'attraction ou de répulsion).
Nous devons donc
construire jour après jour (on a tout le temps nécessaire) notre représentation mentale, en utilisant la
répétition de phrases positives constructives, en décrivant de façon vivace le
résultat recherché ou attendu, en en discutant avec des personnes fiables,
pertinentes et positives ou en observant des images ou des objets liées à notre objectif quotidiennement.
La saturation volontaire de notre conscience aboutira à la relation constructive avec notre subconscient.
Ainsi notre
subconscient établira le lien nécessaire avec la Source Universelle qui pourra
mettre en œuvre les changements appropriés requis.
l'ami Kristoval*
l'ami Kristoval*
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