LE PARADIGME DU NOUVEAU MARIAGE, LA FIN D’UNE EPOQUE…2/3

   PART TWO OF THREE

LE MARIAGE POUR CHACUN  

                Le mariage comme chacun sait, découle de l’accouplement en vue de la perpétuation et de la survie de la race .Le mariage est une institution humaine et non naturelle puisque dans la nature nos frères animaux sont polygames et ne restent que rarement en couples après l’élevage d’une portée. Comme institution il a ses bons et ses mauvais côtés comme l’adultère qui en découle et le divorce qui y met fin. Nous laisserons de côté l’aspect religieux présent sur les cinq continents.

                Sur un autre plan quelques peuples comme les tibétains considèrent le mariage comme l’union d’une épouse avec des époux successifs et contemporains, c’est la polyandrie : une mère plusieurs pères générant de nombreux demi-frères et sœurs. Cela a au moins le mérite de diversifier les gènes en cas d’inceste accidentel ou programmé.
                   Sur ce même plan, des sociétés  Asiatiques et des  adeptes de l’Islam pratiquent la polygamie : un époux avec plusieurs épouses successives et contemporaines, donc : un père plusieurs mères et de nombreux enfants demi-apparentés ce qui là aussi diversifie les gènes…
           Dans le cas de la polygamie l’époux peut répudier toute épouse infertile ou impure ! Je pense que l’épouse dans la polyandrie peut elle aussi répudier tout époux impuissant ou stérile, nuisant par son état à la perpétuation de la race.

Dans le monde judéo-chrétien le divorce permet à un homme d'avoir des conjointes officielles successives et à une femme d'avoir des conjoints officiels successifs. La pratique de l'adultère _ gagne-pain des avocats  et des détectives privés_ y concrétise en fait  un multipartenariat sexuel contemporain à la bonne franquette
         Dans le passé, la pratique de la castration pour transformer un mâle en  éneuque a certainement privé l’humanité de nombreux rejetons potentiels de bonne qualité, mais a préservé le « sang » des dynasties petites ou grandes. Ce qui ne les a pas empêchées de s’éteindre au final.
     Si les acteurs de rôles féminins étaient élevés au rang de stars dans les opéras chinois ou italiens cela ne leur donnait pas le droit de convoler en « justes noces » avec un de leurs pairs.
Le couple homosexuel était toléré sans plus lorsqu’il n’était pas persécuté.
   La religion qui se mêlait de mariage vouait aux gémonies les pratiques homosexuelles civiles en fermant pudiquement les yeux sur ce qui se passait dans ses couvents et autres monastères.
De toute façon, bizarrement, la religion a toujours voulu contrôler le sexe, la procréation et l’accouplement pour, théoriquement, aider les « fidèles » à se distinguer des animaux dans leurs relations sexuelles.
                Il va de soi que le mariage est un concept en voie d’évolution sans pour autant être en voie de disparition, même si les mariages religieux dégringolent et que les mariages civiles ne font pas mieux, perdant du terrain devant l’union-libre et autres pacs .
        Le mariage pour tous étant devenu une LOI votée et régentée va à mon sens démultiplier le multipartenariat SUCCESIF OU CONTEMPORAIN.          Le mariage pour tous a comme corollaire le divorce pour tous !
                               

SCENARIS (divorce [ou séparation ou "dépacsation"])

_Un couple hétéro divorce : l’homme se remarie avec une femme  et la femme avec un autre homme_ banal, habituel.
_Un couple hétéro divorce : l’homme fait sa sortie du placard et se remarie avec un autre homme son ex-femme aussi. Ou vice-versa… _en bonne voie.
_Un couple hétéro divorce : l’homme fait sa sortie du placard et son ex-femme aussi. L’homme épouse un  autre homme et son ex épouse une autre femme. _l'avenir?
              

   Ainsi, au gré de ses préférences sexuelles "du moment" tout un chacun et toute une chacune trouvera bonheur et satisfaction : théoriquement.
Reste à régler les problèmes d’ETAT CIVIL. Cela reste le problème des législateurs qui légifèrent parce qu’ils sont là pour ça comme le bourreau était là pour décapiter les condamnés…
Quid de « monsieur et madame » dans une société unisexe. Dur- dur les livrets de famille et les gardes d’enfants. Qui vivra verra. Tout le monde a bien été à l’école « mixte » !
Ainsi prospèrera le mariage universel multipartenaires indifféremment homo ou hétérosexuel, dans une société libérée de multiples tabous qui ont servi  à la cohésion et aux tumultes de l’ « ancienne société » !