samedi 31 janvier 2015

LES DEUX MAMELLES DU MALHEUR _ 2/3

NOTRE CORPS AIME LA VÉRITÉ ET LA VIT A CHAQUE INSTANT         (2/3)

Nous fonctionnons selon nos ressentis qui associent idées, concepts, règles, circonstances, relations, couleurs, 
formes,odeurs et sons, perceptions et sensations avec des émotions positives ou négatives pour nous! Et tout cela fait partie de nous!
Au commencement était l’émotion,mais au commencement de l’émotion était  l’action.” (Antonio Damasio)

Nous ne pouvons ni agir ni réagir sans notre corps ou en dehors de lui!
Notre cerveau fait partie de notre corps physique et donc nos pensées et nos  ressentis en sont indissociables. C’est lui qui manifeste et subit les effets de nos associations idées-ressentis-émotions. 
 Ainsi, quoi que nous simulions, nous ne pouvons pas tromper notre corps qui  sait et sent notre vérité et réagit en conséquence.

Notre conscience nous permet d’accepter ou de rejeter, d’utiliser ou de négliger, de développer ou de désintégrer ce qui en nous, nous favorise et nous arrange,  comme ce qui nous gêne et nous dérange!
  D’après la loi des contraires et des opposés tout ce qui n’est pas AMOUR est HAINE, tandis que tout ce qui 
n’est pas DÉSIR est CRAINTE!

La loi du Tao, par le symbole du yin et du yang, nous démontre que les opposés se contiennent en germe mutuellement et réciproquement.
A savoir que tout amour contient un germe de haine qui peut se développer à tout moment, tandis que tout désir contient un germe de crainte qui peut à chaque instant se manifester.                                 Il est vrai que petit amour et petit désir ne vont pas bien loin dans notre vie...

La FRUSTRATION est un élément MOTEUR de notre développement personnel  et de la structuration de notre cerveau comme de notre personnalité, car c’est par elle que se sont fondées nos 
stratégies de satisfaction et de compensation. La frustration est une inépuisable source de COLÈRE. Colère exprimée et  manifestée avec perte et fracas, ou colère rentrée, avalée, et agissant en sourdine permanente, invasive.
La colère se manifeste physiquement, biologiquement et chimiquement dans  notre corps, notre sang et dans nos nerfs, générant des poussées d’adrénaline  qui mobilisent notre énergie vitale pour nous rendre agressifs et prêts à  l’affrontement physique! Elle nous stresse passagèrement!

Si la colère exprimée peut à l’occasion faire des dégâts collatéraux circonscrits,  la colère rentrée, elle, a tendance à s’accumuler avec toutes celles qui lui  succéderont, jusqu’à faire en nous un NŒUD DE HAINE ACTIVE qui sourdra dans nos paroles, nos comportements, notre aura, nos relations, nos choix et nos  décisions auxquelles elle sera toujours ASSOCIÉE!                                                       Ce nœud de haine nous ronge littéralement! C’est LE NŒUD DU STRESS RAVAGEUR source d’innombrables problèmes de santé...

              Il est vrai que la majorité de nos “éducateurs” familiaux, religieux ou  pédagogiques ont tendance à jeter l’anathème sur l’expression et la  manifestation de notre colère contre eux ou quoi ou qui que ce soit (sauf lorsque notre colère les arrangent!). Or, la colère est l’expression naturelle qui nous permet de manifester et  d’exprimer donc, d’expulser notre frustration immédiate. La colère immédiate  n’est pas encore la haine , elle ne la deviendra qu’à force de “sur-frustration” mise en œuvre par les innombrables interdictions opposées à la manifestation de notre colère naturelle spontanée.
Les éducateurs nous donnent souvent tort en public ou en privé vis-à-vis de quelqu’un contre lequel nous avons raison dans nos droits et notre raison  ou sommes persuadés de l’être, sans expliciter leur démarche _souvent dictée par la lâcheté, la dépendance et la soumission inavouées_. Cela fait partie de la sur-frustration qui aboutira plus tard à la délinquance ou  à l’addiction aux drogues à l’alcool et à la perversité ou des trois en même temps!

SE POSER LA QUESTION de savoir quelles sont nos attractions réelles actives et nos répulsions réelles 
actives peut nous aider à faire le tri dans nos  motivations-associations-idées-émotions!
Nous sommes attirés par des pratiques, des personnes, des lieux tandis que nous répugnons à fréquenter d’autres personnes et d’autres lieux comme nous répugnons de nous mettre à pratiquer certaines activités! Ceci écarte de notre vie ou y  intègre ce qui en fait notre quotidien.

_J’aime faire cela: par crainte ou par haine? Ni l’une ni l’autre? C’est parfait,  alors je peux continuer!

LA SINCÉRITÉ avec les autres est assez aléatoire et relève souvent de la  naïveté quand elle ne met pas en cause notre honnêteté, si l’on considère que le mensonge par omission ou par 
déformation est le contraire de la sincérité.                                                                                          La majorité des compliments formulés en public sont le plus souvent dépourvus de la moindre once de sincérité mais font partie du protocole social intégré.

Par contre la sincérité AVEC NOUS-MÊMES est un EXERCICE primordiale pour notre harmonie personnelle.Nous  devons exercer, mettre en pratique et utiliser notre conscience de nous-mêmes pour discriminer en nous le vrai du faux. Le faux étant tout ce qui est généré ou mis en œuvre par la crainte ou la haine! 
Sois vrai avec toi-même!”(William Shakespeare)

Parlerons- nous de la critique maladive, incessante et destructive de tout et de rien qui est en réalité une  inépuisable  plainte larmoyante manifestant notre déception profonde de nous-mêmes?  Non!

_Que nous chuchote la petite voix de la crainte? “Tu ne peux pas, tu ne veux pas, tu as trop peur :laisse tomber, fuis ou bien soumets toi et obéis!”

_Que nous  murmure la petite voix de la haine? Tu ne l’aimes pas, tu n’aimes pas trop ça, rejette tout ça, rejette le, agresse le, boute le hors de ta vie!


LES GRIEFS! Un gros morceau...

Innombrables, quotidiens, anciens, nouveaux, réels ou imaginaires , persistants ou évanescents les griefs jonchent notre relation à la vie et aux autres!
Les griefs c’est toutes ces “raisons” qui nous inclinent à garder rancune à celui-ci, à avoir une dent contre celui-là ou réserver un chien de notre chienne  à une tierce personne... 
Les personnes à qui nous en voulons, sauf cas avéré de malveillance ou de  cruauté volontaire, ne sont souvent, même pas conscientes de nous avoir offensé  ou blessé ou peiné et ont donc du mal à comprendre notre antagonisme  persistant  ou larvé. Les griefs s’accumulent dans le sac de notre mémoire et  détruisent nos relations. Il vaut mieux passer l’éponge et les laisser tomber comme des linges  souillés !
Videz votre sac de griefs envers chaque personne passée ou présente, cela vous - en libérera. Les griefs sont des ancres abominables qui perpétuent la haine et la crainte en vous et autour de vous!




















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