Bonne et mauvaise question !Cela dépend du point de vue...
Vue de l’extérieur, vue par les autres donc, la personne se
définit, se caractérise et est reconnue par ses apparences et ses comportements
dans les différents rôles que la vie lui impose de jouer et qu’elle manifeste
quotidiennement ou à l’occasion.
Cela peut être subi à son désavantage ou utilisé à son propre
avantage.
Les "célébrités" en font leur fond de commerce!
Les autres nous définissent par ce qu’ils perçoivent de nous et
qu’ils interprètent selon leurs propres définitions, leurs critères personnels
et leurs valeurs fondamentales, tout cela n’étant pas obligatoirement en
concordance même approximatives avec les
nôtres.
Quels que soient les masques que nous nous croyons obligés de
porter pour impressionner favorablement les autres , eux ils ne font pas la
différence entre nous-mêmes et nos masques : là, « c’est l’habit qui
fait le moine » aux yeux de notre entourage.
Quoique nos expériences quotidiennes ou occasionnelles vécues
participent fortement à la structuration de notre personne, ce ne sont pas elles
qui nous définissent ou qui canalisent notre vie.
Notre « ressenti »,
tout ce que nous éprouvons et avons éprouvé, détermine l’impact positif ou
négatif que nous conservons vis-à-vis de notre vécu.
Nous avons le pouvoir de DIRE, de NOMMER et de QUALIFIER nos
expériences pour en faire des événements constructeurs ou destructeurs de notre
personne et de notre vie.
Si nous partons du principe que TOUT est EXPERIENCE et Leçon à
en tirer nous définissons nous-mêmes tout ce qui nous arrive comme favorable ou défavorable à notre personne
et à notre vie, rien n’étant jamais neutre ou innocent.
TU N’ES PAS CELA ! Tu n’es ni la peur, ni la colère ni la
haine ni la honte qui t’habitent à certains moments. Tu n’es rien de ce que tu
n’acceptes pas en toi et dans ta vie.
Tu n’es pas celui qui te définit négativement car de toute façon
il ne fait qu’exprimer une opinion personnelle extérieure bornée sans impact.
Nous avons en nous un certain nombre de ce que nous pouvons
définir comme « des pompes à
déclenchement automatique » basées sur des critères et signaux
spécifiques à notre personne.
Dans des circonstances données précises et particulières pour
nous, ces pompes diffusent à haute pression en nous la peur, l’inquiétude,
l’angoisse, la rancune, la colère, la haine, la honte, l’impatience, la
susceptibilité, l’apitoiement sur soi et même parfois des pulsions de meurtre
ou de suicide.
Toutes ces diffusions à haute pression ou à pression continue
agissent en nous, modifient nos réactions mais ne sont pas nous et ne nous
définissent pas. Ce sont des « phénomènes
épisodiques expérimentaux à contrôler »,
(la fameuse leçon à tirer de nos expériences). Mais c’est sur cela que les
autres nous définissent en nous classant dans des catégories de personnes selon
leurs critères à eux.
Mais nous ne sommes tenus par aucune règle ni aucune loi à nous
conformer servilement aux définitions que les autres établissent de nous sauf
si nous les agréons volontairement et librement par calcul ou sincérité avec
nous-mêmes.
Il est honnête et de
bonne guerre de reconnaître que nous
nous livrons comme tout le monde au classement de notre entourage dans
des catégories de personnes spécifiques comme par exemple : « fréquentable ou
infréquentable », « fiable ou
suspect », « attirant=amical ou
rebutant=inamical », « aide ou fardeau »,
« respectable ou méprisable », « important ou négligeable »…et
que parfois nous commettons comme tout le monde des erreurs de classement comme
de jugement occasionnelles ou persistantes!
Ainsi s'établit l'opinion que nous avons de tout un chacun !
Ce qui peut nous amener à nous demander dans le fouillis ou le désert de nos
relations quotidiennes quelles sont les personnes constructives qui aident
notre vie et quelles sont les personnes destructives qui bloquent notre vie,
avec, bien entendu, notre accord tacite et reconductible… ?
Donc vue de l’intérieur c’est nous-mêmes et seulement nous qui
sommes habilités à nous définir .Nous nous définissons à chaque instant
par ce que nous acceptons en nous, pour nous et dans notre vie en le rangeant
dans les catégories soit : « bon pour
moi » soit « mauvais pour moi ».
Là où les choses se compliquent c’est que nous sommes parfois
confus dans notre classement à cause de diverses expériences traumatisantes non
repérées, non reconnues, non acceptées, non traitées et non évacuées.
Certaines personnes classent comme « bon pour elles »,
la souffrance, la maladie, l’échec, la stagnation et la déchéance, la misère et
la pauvreté les restrictions et les limitations. Ceci fait, elles s’y accrochent
comme des noyés en perdition à leur illusoire bouée de sauvetage.
Ce comportement fait la fortune de moult thérapeutes et autres
médecins qui posent des emplâtres sur des jambes de bois, sans aucun résultat
pour leurs patients, sinon leur « enkystement » dans leur mal être,
(l’important c’est l’ordonnance ou la prescription qu’ils sont venus chercher
sans intention de changer ni de guérir).
Tout comme le thérapeute qui n'attend que la carte de mutuelle et son chèque, sachant pertinemment que sa prétendue ordonnance ne sera pas suivie!
N'oubliez pas que d'après les canons de la médecine moderne soutenue par BIG PHARMA: "Soulager et soigner mais NE JAMAIS guérir car un patient guéri est un CLIENT perdu !"
Ainsi un cancer n'est jamais guéri mais en "rémission" avec consultations -contrôle (prises en charge- sécu) régulières pendant 5 ou 10 ans.
Honnêtement, on ne peut pas enlever à une personne ses
définitions personnelles négatives et destructives d’elle-même à coup
d’antidépresseurs ou de séances de divan, ni de conseils aussi avisés
qu’informels.
Nous, (chacun et chacune d’entre nous), avons été contraints et
forcés d’accepter et d’intégrer un certain nombre de définitions malsaines,
négatives et destructives de nous-mêmes inculquées par nos parents, nos
enseignants, nos catéchistes et notre entourage depuis notre naissance et même avant !
Nous avons servilement aligné nos comportements, nos choix et
nos réactions sur ces critères dévalorisants, restrictifs ou contraignants car
acceptés naturellement et naïvement comme « bon pour nous » par
nous-mêmes »..
_ « Fainéant, paresseux, empoté, maladroit, borné, stupide,
bon à rien, connard, catin, salope, pédale, voyou, ingrat… ! »_ et
j’en passe sont des catégories très répandues dans le classement que les
adultes et les aînés font des enfants et des jeunes en le leur rabâchant à
longueur d’occasions.
Mais, pourtant ils
sont offusqués de voir les petits « coller à ces définitions » dès la
préadolescence !
Heureusement pour nous la vie est mouvante et rien n’est figé
dans le définitif, car tout ce qui a été accepté sans faille peut être à tout moment
refusé, rejeté et évacué de sa vie de sa personne et de ses définitions personnelles de soi-même !
Notre libre arbitre si longtemps étouffé vient à notre secours pour nous
permettre de nous libérer de ces carcans mortifères et morbides par la pratique
de notre conscience vigilante en action quotidienne.
D’autre part, nous accumulons et intégrons des ressentis
positifs ou négatifs depuis notre naissance et ils sont tous liés les uns aux
autres, de même que tous nos organes sont reliés entre eux et que toutes nos fonctions organiques
interagissent entre elles dans notre corps.
Quand nous arrivons à modifier volontairement ou accidentellement
une fonction vitale toutes les autres en pâtissent ou en bénéficient, pour
notre plus grand bien ou nôtre plus grande souffrance.
Il y va de même pour nos ressentis .Dès que nous en modifions
volontairement, consciemment et consciencieusement un seul nous avons
instantanément « le pouvoir » sur les autres par réaction et
contamination.
En contrôlant une peur spécifique en nous, pour la remplacer par
la simple « lucidité objective », qui nous permet de voir ce qui est
au lieu de ce que nous croyons être, nous apprécions instantanément notre
environnement plus positivement et en conséquence, nos réactions nos choix et
nos décisions s’en ressentent bénéfiquement. Nous voyons désormais les choses,
les personnes et la vie « autrement » et ce n’est pas fini ! Car
une victoire en amenant une autre nous pouvons nous attaquer à d’autres définitions
négatives de nous-mêmes, petit à petit jour après jour !
Vous avez le pouvoir , si vous l'acceptez de faire de vous votre vraie personne !
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