jeudi 14 juin 2012

30_ QU’EST-CE QUI DEFINIT UNE PERSONNE COMME VOUS? (blogué le 14 06 12)


Bonne et mauvaise question !Cela dépend du point de vue...


Vue de l’extérieur, vue par les autres donc, la personne se définit, se caractérise et est reconnue par ses apparences et ses comportements dans les différents rôles que la vie lui impose de jouer et qu’elle manifeste quotidiennement ou à l’occasion.
Cela peut être subi à son désavantage ou utilisé à son propre avantage.
Les "célébrités" en font leur fond de commerce!

Les autres nous définissent par ce qu’ils perçoivent de nous et qu’ils interprètent selon leurs propres définitions, leurs critères personnels et leurs valeurs fondamentales, tout cela n’étant pas obligatoirement en concordance  même approximatives avec les nôtres.
Quels que soient les masques que nous nous croyons obligés de porter pour impressionner favorablement les autres , eux ils ne font pas la différence entre nous-mêmes et nos masques : là, « c’est l’habit qui fait le moine » aux yeux de notre entourage.
Quoique nos expériences quotidiennes ou occasionnelles vécues participent fortement à la structuration de notre personne, ce ne sont pas elles qui nous définissent ou qui canalisent notre vie.
Notre « ressenti », tout ce que nous éprouvons et avons éprouvé, détermine l’impact positif ou négatif que nous conservons vis-à-vis de notre vécu.
Nous avons le pouvoir de DIRE, de NOMMER et de QUALIFIER nos expériences pour en faire des événements constructeurs ou destructeurs de notre personne et de notre vie.

Si nous partons du principe que TOUT est EXPERIENCE et Leçon à en tirer nous définissons nous-mêmes tout ce qui nous arrive comme    favorable ou défavorable à notre personne et à notre vie, rien n’étant jamais neutre ou innocent.

TU N’ES PAS CELA ! Tu n’es ni la peur, ni la colère ni la haine ni la honte qui t’habitent à certains moments. Tu n’es rien de ce que tu n’acceptes pas en toi et dans ta vie.
Tu n’es pas celui qui te définit négativement car de toute façon il ne fait qu’exprimer une opinion personnelle extérieure bornée sans impact.
Nous avons en nous un certain nombre de ce que nous pouvons définir comme « des pompes à déclenchement automatique » basées sur des critères et signaux spécifiques à notre personne.
Dans des circonstances données précises et particulières pour nous, ces pompes diffusent à haute pression en nous la peur, l’inquiétude, l’angoisse, la rancune, la colère, la haine, la honte, l’impatience, la susceptibilité, l’apitoiement sur soi et même parfois des pulsions de meurtre ou de suicide.
Toutes ces diffusions à haute pression ou à pression continue agissent en nous, modifient nos réactions mais ne sont pas nous et ne nous définissent pas. Ce sont des « phénomènes épisodiques expérimentaux à contrôler », (la fameuse leçon à tirer de nos expériences). Mais c’est sur cela que les autres nous définissent en nous classant dans des catégories de personnes selon leurs critères à eux.
Mais nous ne sommes tenus par aucune règle ni aucune loi à nous conformer servilement aux définitions que les autres établissent de nous sauf si nous les agréons volontairement et librement par calcul ou sincérité avec nous-mêmes.
       Il est honnête et de bonne guerre de reconnaître que nous  nous livrons comme tout le monde au classement de notre entourage dans des catégories de personnes spécifiques comme par exemple : « fréquentable ou infréquentable », « fiable ou suspect », « attirant=amical ou rebutant=inamical », « aide ou fardeau », « respectable ou méprisable », « important ou négligeable »…et que parfois nous commettons comme tout le monde des erreurs de classement comme de jugement occasionnelles ou persistantes!
Ainsi s'établit l'opinion que nous avons de tout un chacun !

Ce qui peut nous amener à nous demander  dans le fouillis ou le désert de nos relations quotidiennes quelles sont les personnes constructives qui aident notre vie et quelles sont les personnes destructives qui bloquent notre vie, avec, bien entendu, notre accord tacite et reconductible… ?
Donc vue de l’intérieur c’est nous-mêmes et seulement nous qui sommes habilités à nous définir .Nous nous définissons à chaque instant par ce que nous acceptons en nous, pour nous et dans notre vie en le rangeant dans les catégories soit : « bon pour moi »  soit « mauvais pour moi ».
Là où les choses se compliquent c’est que nous sommes parfois confus dans notre classement à cause de diverses expériences traumatisantes non repérées, non reconnues, non acceptées, non traitées et non évacuées.
 Certaines personnes classent comme « bon pour elles », la souffrance, la maladie, l’échec, la stagnation et la déchéance, la misère et la pauvreté les restrictions et les limitations. Ceci fait, elles s’y accrochent comme des noyés en perdition à leur illusoire bouée de sauvetage.
Ce comportement fait la fortune de moult thérapeutes et autres médecins qui posent des emplâtres sur des jambes de bois, sans aucun résultat pour leurs patients, sinon leur « enkystement » dans leur mal être, (l’important c’est l’ordonnance ou la prescription qu’ils sont venus chercher sans intention de changer ni de guérir).
Tout comme le thérapeute qui n'attend que la  carte de mutuelle et son chèque, sachant pertinemment que sa prétendue ordonnance ne sera pas suivie!
N'oubliez pas que d'après les canons de la médecine moderne soutenue par BIG PHARMA: "Soulager et soigner mais NE  JAMAIS guérir car un patient guéri est un CLIENT perdu !"
Ainsi un cancer n'est jamais guéri mais en "rémission" avec consultations -contrôle (prises en charge- sécu) régulières pendant 5 ou 10 ans.

Honnêtement, on ne peut pas enlever à une personne ses définitions personnelles négatives et destructives d’elle-même à coup d’antidépresseurs ou de séances de divan, ni de conseils aussi avisés qu’informels.
Nous, (chacun et chacune d’entre nous), avons été contraints et forcés d’accepter et d’intégrer un certain nombre de définitions malsaines, négatives et destructives de nous-mêmes inculquées par nos parents, nos enseignants, nos catéchistes et notre entourage depuis notre naissance et même avant !
Nous avons servilement aligné nos comportements, nos choix et nos réactions sur ces critères dévalorisants, restrictifs ou contraignants car acceptés naturellement et naïvement comme « bon pour nous » par nous-mêmes »..
_ « Fainéant, paresseux, empoté, maladroit, borné, stupide, bon à rien, connard, catin, salope, pédale, voyou, ingrat… ! »_ et j’en passe sont des catégories très répandues dans le classement que les adultes et les aînés font des enfants et des jeunes en le leur rabâchant à longueur d’occasions. 
Mais, pourtant  ils sont offusqués de voir les petits « coller à ces définitions » dès la préadolescence !
Heureusement pour nous la vie est mouvante et rien n’est figé dans le définitif,  car tout ce qui a été accepté sans faille peut être à tout moment refusé, rejeté et évacué de sa vie de sa personne et de ses définitions personnelles de soi-même 
Notre libre arbitre si longtemps étouffé vient à notre secours pour nous permettre de nous libérer de ces carcans mortifères et morbides par la pratique de notre conscience vigilante en action quotidienne.

D’autre part, nous accumulons et intégrons des ressentis positifs ou négatifs depuis notre naissance et ils sont tous liés les uns aux autres, de même que tous nos organes sont reliés entre eux  et que toutes nos fonctions organiques interagissent entre elles dans notre corps.
Quand nous arrivons à modifier volontairement ou accidentellement une fonction vitale toutes les autres en pâtissent ou en bénéficient, pour notre plus grand bien ou nôtre plus grande souffrance.
Il y va de même pour nos ressentis .Dès que nous en modifions volontairement, consciemment et consciencieusement un seul nous avons instantanément « le pouvoir » sur les autres par réaction et contamination.

En contrôlant une peur spécifique en nous, pour la remplacer par la simple « lucidité objective », qui nous permet de voir ce qui est au lieu de ce que nous croyons être, nous apprécions instantanément notre environnement plus positivement et en conséquence, nos réactions nos choix et nos décisions s’en ressentent bénéfiquement. Nous voyons désormais les choses, les personnes et la vie « autrement » et ce n’est pas fini ! Car une victoire en amenant une autre nous pouvons nous attaquer à d’autres définitions négatives de nous-mêmes, petit à petit jour après jour !
Vous avez le pouvoir , si vous l'acceptez de faire de vous  votre vraie personne !

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