Il a été
écrit :
« L’impatience
a chassé l’homme du Paradis et maintenant la négligence l’empêche
d’y retourner. »
En vérité,
l’impatience, source inépuisable de conséquences négatives,
devrait être inscrite au mémorial des « 7 péchés
capitaux » pour en être le huitième.
L’impatience,
telle une réaction atomique en chaîne, est suivie par un cortège
de mésaventures que nous ne lui attribuons pas consciemment malgré
leur évidence.
L’impatience
génère automatiquement la négligence en nous faisant agir ou
réagir avec une information, une préparation ou une formation
incomplète, car anticipée et précipitée ce qui nous handicape
dans l’instant.
Cette
précipitation génère à son tour, l’échec, la confusion et
l’abandon. On gâche ainsi son temps de vie en voulant « gagner »
du temps. Beaucoup de fruits viables tombent d’un arbre à leur maturité
et pas avant ; les cueillir prématurément ne les rend pas
immédiatement consommables !
Combien d’âmes
errantes rôdent dans notre environnement pour s’être impatientées
au « feu rouge », au « STOP » au passage à
niveau et ont perdu leur vie pour avoir voulu « gagner ou rattrapper du
temps » !
[Pour QUOI faire?]
L’impatience
réveille l’irritation qui à son tour exacerbe notre impatience
en déclenchant notre fureur. Sous l’effet de la fureur notre bon
sens s‘estompe et notre adrénaline nous pousse au passage à
l’acte forcené.
Dans un
embouteillage on se soulage en klaxonnant comme un dingue ou en
braillant comme un malade.Ce qui nous décrispe sans pour autant nous valoriser ni changer la situation!
L’impatience
remonte peut-être au temps où tardait l’arrivée du sein ou de la
tétine qui nous permettait, enfin, d’assouvir notre faim dévorante et apaiser
notre estomac souffreteux. Notre seul moyen de communiquer était
alors de brailler comme un sourd en piquant une bonne crise de
colère ; mais tout rentrait dans l’ordre après
l’allaitement….suivi (enfin !) du rot libérateur !
IMPATIENCE
= « Incapacité d'attendre ou de supporter quelqu'un ou quelque
chose » dit le dictionnaire .Il ajoute comme
synonyme : « agacement ».
Le réputé
docteur BACH avait d’ailleurs baptisé un de ses élixirs floraux
« Impatience », tant il avait compris l’étendue des
ravages causés par cet état d’âme, de coeur ou d'esprit.
En vérité,
notre impatience caractérise notre relation
avec le temps : l’attente, la fréquence et les
délais dans certaines conditions.
Dans certaines conditions
dénombrables, puisque nous pouvons pousser des heures de queue pour
accéder à l’entrée d’un spectacle choisi ou consacrer une
journée à bricoler sur un meuble, ou à démonter et remonter une
machine ou encore une chasse d’eau, ou encore une couture, jusqu’à satisfaction (incontournable).
Nous avons
tendance à donner quartier libre et libre cours à notre impatience dès que
nous prenons nos désirs pour des réalités et subissons de ce fait
la violente frustration de l’évidente réalité qui nous "désobéit", nous déçoit,
nous contredit, nous contrarie en s’opposant à nos vœux, ce qui nous met en colère!
Comme toute
« réaction » émotionnelle notre impatience nous envoie
des signes avant-coureurs de sa manifestation et c’est à nous de
les reconnaître et de lâcher prise en prenant une profonde
respiration pour redevenir conscient et vigilant !""Laisse tomber !" ou "laisse béton" selon votre âge.
Beaucoup
de gens mettent la charrue avant les bœufs ou au choix, la
diligence devant les chevaux ou encore la charrette devant l’âne
en voulant savoir et/ou faire avant
d’apprendre.
Ce
comportement hâtif, paresseux, impatient et négligent est une perte de temps
et une inépuisable source d’échecs et de déceptions car il
refuse l’incontournable sacrifice de l'effort personnel soutenu, répété dans la durée.
Un corollaire de l'impatience c'est la procrastination reliée à la thésaurisation stéile.
A savoir : on accumule (documents, infos, formations, cures, outils et matos) SANS jamais PARVENIR à les UTILISER pour changer, s'améliorer ou avancer.
La patience est une VERTU, donc une Force. Une force ça se cultive et se développe. Ce n'est pas nécessairement inné ni acquis, ça ne va pas de soi!
Réflexe d'économie
de temps
désastreux, qui entraine des
erreurs, des gaspillages, du gâchis et des échecs retentissants
sans compter le temps ainsi « perdu »!
Apprendre,
essayer, s’exercer, s’entrainer, répéter, recommencer pour
comprendre et réussir, tout cela demande un temps consacré et
réitéré aussi volontairement que consciencieusement.
"Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage !"
"La patience est amère mais son fruit est doux!"
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