Eh oui, nous
parlons toujours de l’impatience ravageuse. Nous avons rencontré
la hâte et la précipitation du début qui nous pousse à agir à la
va-vite, dans la confusion et l’incohérence pour aboutir à la
déception de l’abandon prématuré.
Nous en
avions conclu qu’il fallait mieux respecter la réalité
incontournable du temps en nous soumettant à ses exigences.
Ici, nous
traitons de l’impatience
du denier moment, de cet instant ultime, de cette pénultième
fraction de temps qui
sépare l’abandon et l’échec de l’aboutissement et du succès ;
tout comme la ligne intangible de l’horizon sépare le ciel de la
mer !
L’impatience
du dernier moment c’est l’impatience
de l’effort manquant, cet effort personnel incontournable
sans lequel rien n’aboutit !
C’est
le : « Bon ! J’en ai marre ! Je laisse
tout tomber, c’est fini je n’y arriverai jamais ! »
Erreur
fatale ! Conviction morbide ! Croyance désintégrante !
Rappelez- vous
cette phrase merveilleuse dont je bénis l’auteur :
« Il
faut beaucoup d’efforts perdus pour qu’un seul aboutisse ;
ainsi, aucun effort n’est jamais perdu »
Rappelons
que la première ampoule électrique est l’aboutissement de 999
essais infructueux pendant des années.
On
raconte que dans la jeunesse de l’Australie pétrolifère, un homme
acheta une concession, y fora 99 puits en vain : pas une goutte
de pétrole ! Dégouté
il brada sa concession à un quidam qui fora le 100ème
puits et devint un heureux concessionnaire d’une immense réserve
de pétrole qui fit sa fortune!
La
Vie récompense chaque effort car elle-même est un immense effort
vers le changement, vers l’évolution.
Notre
libre arbitre nous laisse la liberté de reculer, de stagner ou
d’avancer, ainsi la balle est toujours dans notre camp et c’est
toujours à nous de jouer.
C’est
nous qui disons si la partie est finie ou si nous jouons les
prolongations pour gagner notre match !
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