dimanche 27 mai 2012

36_ A QUI PROFITE LA CRISE ? (blogué le 27 05 12)




C’est quoi une CRISE où les états donnent de l’argent aux banques pour les sauver et que ces mêmes banques prêtent de l’argent à ce même état sauveteur à des "taux scandaleusement usuraires" ? (sans commentaire!)
C’est quoi cette DETTE des états que les citoyens doivent rembourser aux banques en se serrant la ceinture de plusieurs trous tandis que les entreprises performantes asphyxiées par les banques licencient et mettent la clé sous la porte ?
C’est quoi ces entreprises prospères qui se délocalisent pour gagner plus en payant moins la main d’œuvre autochtone, avec la bénédiction des gouvernements hôtes puisqu’ils apportent du « travail » aux bons peuples sous-payés ?
C’est  quoi ce COÛT DU TRAVAIL qu’il faille absolument baisser pour "favoriser la compétitivité" des entreprises ? 
L’esclavage a été aboli car il revient plus cher d’élever une vache que d’acheter son lait au jours le jour.
Pour baisser le « fameux coût du travail », comprenez : le prix de  la main d’œuvre déjà sous-payée, on va trancher dans les salaires, les avantages sociaux, le remboursement des soins et la durée hebdomadaire du travail ainsi que des cotisations- retraites ; tout en rendant « flexibles » les charges et le prix du travail en fonction des profits des entreprises.
Créer de la valeur ce n’est pas injecter des billets  supplémentaires de banque sans valeur de contrepartie dans le flux économique.
La valeur se crée par le TRAVAIL qui transforme une matière première en objet fini vendable et achetable par le plus grand nombre. Ou, al contrario, produire du haut de gamme rare recherché et cher accessible à une élite mondiale.
Le ridicule de l’économie de l’offre et de la demande c’est l’indexation. Autrement  dit quand les  prix de la consommation augmentent, les salaires suivent légèrement mais pas autant que n’augmentent les prix.
Comme on ne baisse pas les salaires quand les prix ont tendance à baisser,  on  empêche artificiellement  les prix  de baisser pour maintenir les marges.
A la prochaine augmentation incontournable des prix les rémunérations du travail seront encore et déjà doublement en retard sur les prix ! 
C’est une escalade sans fin  et tout- à-fait ridicule. Mais ainsi tourne l’économie basée sur « le profit-à-tout-prix » qui épuise nos ressources naturelles, pollue l’atmosphère, l’eau, la terre et épuise nos sources d’énergies non- renouvelables.
Pourquoi les travailleurs Grecs doivent- ils être pressés à outrance et sans pitié pour rembourser la  DETTE tandis que les armateurs milliardaires et l’église propriétaire des terres agricoles sont totalement défiscalisés depuis la nuit des temps ?
Alors à qui profite la crise ?
Dans le désordre :
financiers, banquiers, politiciens, syndicalistes, gouvernements et leurs sbires  à la solde du club très fermé des poly-multi-milliardaires planétaires appelés pudiquement "oligarques"(prononcer: gark!

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