C’est quoi une CRISE où les états donnent de
l’argent aux banques pour les sauver et que ces mêmes banques prêtent de l’argent à ce
même état sauveteur à des "taux scandaleusement usuraires" ? (sans commentaire!)
C’est quoi cette DETTE des états que les
citoyens doivent rembourser aux banques en se serrant la ceinture de plusieurs
trous tandis que les entreprises performantes asphyxiées par les banques
licencient et mettent la clé sous la porte ?
C’est quoi ces entreprises prospères qui se
délocalisent pour gagner plus en payant moins la main d’œuvre autochtone, avec
la bénédiction des gouvernements hôtes puisqu’ils apportent du
« travail » aux bons peuples sous-payés ?
C’est
quoi ce COÛT DU TRAVAIL qu’il faille absolument baisser pour "favoriser
la compétitivité" des entreprises ?
L’esclavage a été aboli
car il revient plus cher d’élever une vache que d’acheter son lait au jours le
jour.
Pour baisser le « fameux coût du
travail », comprenez : le prix de
la main d’œuvre déjà sous-payée, on va trancher dans les salaires, les
avantages sociaux, le remboursement des soins et la durée hebdomadaire du
travail ainsi que des cotisations- retraites ; tout en rendant
« flexibles » les charges et le prix du travail en fonction des
profits des entreprises.
Créer de la valeur ce n’est pas injecter des
billets supplémentaires de banque sans
valeur de contrepartie dans le flux économique.
La valeur se crée par le TRAVAIL qui
transforme une matière première en objet fini vendable et achetable par le plus
grand nombre. Ou, al contrario, produire du haut de gamme rare recherché et
cher accessible à une élite mondiale.
Le ridicule de l’économie de l’offre et de la
demande c’est l’indexation. Autrement
dit quand les prix de la
consommation augmentent, les salaires suivent légèrement mais pas autant que
n’augmentent les prix.
Comme on ne baisse pas les salaires quand les
prix ont tendance à baisser, on empêche artificiellement les prix
de baisser pour maintenir les marges.
A la prochaine augmentation incontournable
des prix les rémunérations du travail seront encore et déjà doublement en
retard sur les prix !
C’est une escalade sans fin et tout- à-fait
ridicule. Mais ainsi tourne l’économie basée sur « le
profit-à-tout-prix » qui épuise nos ressources naturelles, pollue
l’atmosphère, l’eau, la terre et épuise nos sources d’énergies
non- renouvelables.
Pourquoi les travailleurs Grecs doivent- ils être
pressés à outrance et sans pitié pour rembourser la DETTE tandis que les armateurs milliardaires
et l’église propriétaire des terres agricoles sont totalement défiscalisés
depuis la nuit des temps ?
Alors à qui profite la crise ?
Dans le désordre :
financiers, banquiers, politiciens, syndicalistes,
gouvernements et leurs sbires à la solde du club très fermé des
poly-multi-milliardaires planétaires appelés pudiquement "oligarques"(prononcer: gark!
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