1) _ Des pensées
circulent continuellement EN TOILE DE FOND dans notre mental comme des véhicules sur une
autoroute même lorsque nous avons l’impression de ne penser à rien.
Certaines
pensées se maintiennent en toile de fond sans que nous n’y fassions attention
mais cela ne les empêche pas d’interagir avec nos ressentis et nos réflexions
conscientes.
Bref nous
avons l’impression fallacieuse de gérer nos pensées et de contrôler nos
émotions. Pourtant nous agissons le plus souvent, par pulsions émotionnelles, affectives, ou sentimentales activant nos choix et nos décisions qui sont majoritairement
issus de nos ressentis réels ou supposés. Oui ; ressentis réels ou supposés :
*un de mes amis disait : « tu le fais parce que tu te
crois obligé de le faire ».
*Nous
éprouvons parfois des sentiments de culpabilité, d’infériorité, de honte ou de
gêne, d’obligation ou d’interdit, qui ne
sont pas justifiés « dans le moment présent, dans la situation en
cours ».
Nos sens nous relient au monde que nous
percevons à travers eux. Nos sens nous
fournissent des sensations à partir des informations décodées par notre mental
et des références stockées dans notre mémoire expérientielle.
Notre
mental, loin d’être neutre, vierge ou innocent est formaté par nos expériences
personnelles vécues _depuis le ventre maternel_ , nos ressentis en découlant et
les associations d’idées/ressentis stockées dans nos références sensitives.
Nous avons
le don inné, dévalué ou développé par notre éducation et notre environnent
relationnel, de distinguer le bien
du mal, le plaisir de la souffrance et le « bon-pour-nous-même du mauvais-pour-nous-même »…Nous
pouvons discerner et discriminer !
2) _ Notre évolution personnelle s’est
surtout réalisée en fonction du « bon pour nous » adossé au
« mauvais pour nous ».Cette
différenciation nous éloigne du simple bien et du simple mal qui sont le plus
souvent relatifs et abstraits.
« Bon
pour moi », peut être « mauvais pour les autres », tout comme
« mauvais pour moi » peut aussi être « bon pour les
autres » ; mais le plus souvent le
tentateur nous persuade que cela n’a aucune importance !
Le tentateur nous pousse toujours dans la facilité,
l’absence d’efforts personnels répétitifs, prolongés et renouvelés, l’absence de persévérance et
de résistance et surtout l’absence de
mérite !
*La
corruption universelle : par
dessous- de tables, pots de
vins, avantages en nature, privilèges
et passe-droits, démontre la
faible résistance opposée à la tentation du pouvoir, des honneurs et des
titres !
*Jeter un emballage
dans la nature ou sur le trottoir, à peu
de distance d’une poubelle, cela m’évite un effort, donc c’est « bon pour
moi » mais c’est « mauvais pour la communauté » dont je fais
aussi partie ! Donc je me nuis en nuisant aux autres. Il faut un début à
tout : cela n’a l’air de rien mais ça permet d’évoluer, comme laisser sans
vergogne notre vieux bidet sur le
bord d’une route!
Le résultat, c’est que nous sommes tous et chacun, un
individu et une personne avec ses caractéristiques de vie : préférences,
habitudes, comportement tempérament et caractère.
Nous sommes
donc la résultante de deux influences combinées majeures : les tentations de « l’esprit démoniaque » et les
inspirations de « l’esprit saint ou sain ».
Notre
éducation et notre « formatage social et relationnel » s’est fait par
deux actions :
_l’encouragement de certains de nos choix, décisions, attitudes et
comportements habituels ou peu fréquents ;
_ou le découragement de ces mêmes items
selon les circonstances en fonction des bénéfices recueillis par nos
environnants.
...à suivre:3)_l'Esprit; 4)_Les peurs
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