LE TENTATEUR, LA PERSONNE et L'INSPIRATEUR N° 13 & 14/15

13) _ SOUFFRANCES,   MÉMOIRES

Nous possédons divers  niveaux de mémoires dont la mémoire mentale-intellectuelle-cérébrale-consciente n’est que le sommet apparent de l’iceberg.

On dit souvent que l’homme n’utilise (volontairement et consciemment) que10% des facultés de son cerveau et c’est une vérité acceptable.

Nous possédons des mémoires ACTIVES dont nous n’avons même pas conscience : mémoire cellulaire, mémoire organique et systémiques, mémoire génétique, et pour ceux qui l’admettent une mémoire karmique.

La souffrance est un ensemble très varié de sensations et de ressentis douloureux et désagréable que l’on a tendance à vouloir fuir naturellement ou à tenter d’y échapper par des moyens naturels ou artificiels.

Les souffrances sont incrustées dans nos diverses mémoires et vivre c’est aussi ressentir des souffrances ; qu’elles soient préventives (avertissement) curatives (effets de la guérison) ou simples conséquences de l’expérience vitale terrestre.

Nous devons traverser de multiples souffrances en commençant par celles de la naissance qui « éveillent » nos sens et nos réflexes vitaux. La souffrance est inséparable de la sensibilité et réciproquement.

Signal d’alarme préventif ou conséquent la douleur est une souffrance que l’on peut masquer en l’anesthésiant artificiellement. Elle peut être, physique, physiologique (organes, fonctions); elle peut-être morale, nerveuse, émotionnelle ou sentimentale ; parfois même psychique.

Le tentateur, sans aller jusqu’à provoquer la souffrance, l’utilise pour s’immiscer dans nos ressenti dans le but de nous aider _à sa manière_ à les surmonter en nous aiguillant sur des voies génératrices de souffrances pires que celles d’origine. La marque du tentateur c’est le résultat dégradant du changement mis en œuvre et des enchaînements douloureux ou destructifs qui en découlent inévitablement. Par exemple : noyer son chagrin, sa déception ou sa souffrance dans l’alcool ou la drogue ou pire encore, c’est aussi y noyer son âme, son cœur et sa vie !

L’inspirateur connaît nos douleurs et nos souffrances et s’attend à ce que nous les lui offrions pour qu’il nous aiguille sur une voie saine, de libération, de compensation, de rémission et d’acceptation…On ne peut pas empêcher certaines causes de la souffrance ou de la douleur mais avec l’aide de l’inspirateur on peut y survivre dignement quand on les lui a présentées comme « éléments de notre vécu humain » vulnérable. L’aide et le réconfort ne nous sont pas refusés à moins que nous nous mettions nous-mêmes au ban de la rémission en endurcissant notre cœur dans l’orgueil inutile !

14) _      POUR QUI ŒUVRES-TU TOI ?

                                                                                                                                                              

                                                                                                                                              Savoir à  chaque instant : pour qui tu œuvres te permet de rester ou de revenir sur la voie étroite de l’inspirateur

_quand la colère s’empare de toi et que tu dis des horreurs et commets des inepties ?

_quand tu lâches prise, quand tu respires et laisses passer l’orage, pour repartir du bon 

pied ?

_quand la jalousie te rend hargneux -se, vindicatif –ve, moqueur -se  ou méprisant –e ?

_quand t essayes sincèrement de comprendre, d’accepter, de pardonner, d’apporter une aide efficace et désintéressée ?

_quand tes paroles sont moqueuses, sarcastiques, cruelles, médisantes et même calomniatrice et que tu ne peux pas t’empêcher de parler car le besoin est plus fort que toi ?

_quand tu te refermes sur toi-même, sans chercher ni information, ni aide, ni solution 

faisable et viable à ta portée, pour résoudre le problème que tu rencontres ? Cela s’apparente au suicide et à l’autodestruction !

_quand, au lieu d’apporter à ton corps et à ton esprit la régénération d’une bonne nuit  de sommeil revigorant avant 23 heures, tu somnoles devant la TV, un verre, ou un spectacle insipide, ou avec une bande d’oisifs dévergondés?

...à suivre n°15 ...et puis  plus tard, le n°final: le récapitulatif , le n°16